lundi 2 mars 2020

Une année de grand changement. 25 février au 3 mars 2020

Mardi 25 février: Mon téléphone sonne à 7 heures. Nous vérifions que Maman dort paisiblement. A partir de 7h30 et pendant une heure 30, je tente de joindre SOS Médecins. Je renouvelle sans cesse mon appel en triant des papiers dans le bureau de Papa avant d'obtenir enfin le service.  Aucun médecin ne peut intervenir sur Bezons. Mon interlocutrice me conseille d''appeler le SAMU avant de me proposer un RV au cabinet SOS Médecins de Taverny à 11h30. Rendez-vous que j'accepte car j'ai vraiment besoin d'un diagnostic qui me rassure pour Maman. Le suivi médical est devenu très difficile à Bezons. Le médecin traitant ne donne pas de rendez-vous et il faut attendre plusieurs heures les jours de consultations, ce qui rend la prise en charge des personnes âgées très difficile, voire impossible. Maman, de ce fait, ne va plus jamais chez le médecin. 
Nous allons tous deux nous doucher. Maman se lève alors que nous prenons notre petit déjeuner. Elle nous accompagne et prend son bol de café au lait, un jus d'orange et un actimel. Elle a mal partout mais refuse de prendre du doliprane. Nous lui expliquons que nous avons pris rendez-vous chez un médecin à Taverny et qu'il faudrait qu'elle se prépare. Elle n'est pas contente du tout. Nous lui proposons de l'aide pour sa toilette, qu'elle refuse. Elle prend un bain. Nous montons à plusieurs reprises pour nous assurer que tout va bien. Nous profitons de sa toilette pour changer ses draps que je mets aussitôt à laver dans la buanderie... Lorsque je lui propose de le faire, elle refuse toujours car elle a beaucoup de mal à accepter l'idée qu'elle a besoin d'aide. Il lui faut un bon petit moment pour s'habiller et nous arrivons quelques minutes en retard au cabinet de Taverny. 


SOS Médecins. Taverny

Le médecin, une dame très gentille nous reçoit très vite, l'examine, lui prend sa tension... J'ai apporté les résultats de sa prise de sang. Rien d'inquiétant n'est constaté. Le médecin lui rappelle qu'elle doit absolument porter son bracelet et qu'un séjour en maison de repos lui ferait du bien.
En sortant du cabinet, nous nous rendons dans un centre commercial car Maman a besoin de racheter des crèmes pour le visage. Elle semble aller beaucoup mieux et elle toute contente de faire les magasins. Nous lui cherchons une ceinture et nous la faisons ajuster. Maman nous propose de trouver un endroit où déjeuner, mais il n'y a que des fast-food dans ce centre commercial  et la femme de ménage doit venir à 14h. Par ailleurs, les événements de la nuit m'ont complètement épuisée et je ressens l'immense besoin d'aller me reposer. Nous rentrons donc à Bezons et Jp et Maman déjeunent ensemble pendant que je m'allonge un instant sans parvenir toutefois à trouver le sommeil d'autant plus que mon téléphone sonne. Didier puis Christine viennent aux nouvelles. 
La femme de ménage arrive et nous partons après son départ refaire quelques courses pour Maman après nous être rendus à la banque et à la pharmacie. 
Puis je créé des pochettes pour ses papiers en cours et permettre ainsi à Didier et Christine de s'y retrouver !
Il est déjà 19h lorsque nous reprenons la route de notre gîte. Une bonne journée de repos nous y attend demain !  


Mercredi 26 février: Grasse matinée indispensable pour récupérer. Des lessives, un  peu de ménage et quelques courses afin d'avoir de quoi préparer un déjeuner demain pour Nadine, Denis et leur petite fille Juliette. Soirée lecture dans le canapé. Didier et Catherine se sont rendus chez Maman pour s'assurer de son état. Elle a toujours mal partout mais refuse toujours de prendre du doliprane. Didier l'oblige à mettre son  bracelet mais je ne fais guère d'illusions, elle le remettra sur le buffet aussitôt qu'il sera reparti. 


Jeudi 27 février: Nous nous levons un peu avant 9h afin de préparer le déjeuner, un tian pommes de terre, carottes, navets au jambon cru et une tarte aux pommes. Nadine, Denis et Juliette arrivent vers midi, complètement trempés car ils ont voulu montrer la mer à leur petite fille !  Nous passons un agréable moment et nous faisons connaissance avec leur petite Juliette dont ils ont eu la garde pendant les vacances scolaires. Notre propriétaire nous apporte très gentiment dans l'après-midi un gâteau au chocolat tout chaud. Notre goûter est ainsi assuré. Tous les trois reprennent la route en toute fin d'après-midi vers le Havre où résident leur fille Anaïs et son mari. 
Pour terminer la soirée, je me plonge avec délectation dans un des romans de Jean Failler qui met en scène les enquêtes d'une jeune lieutenant de police, Mary Lester, aussi insolente que perspicace, à travers la Bretagne, de Quimper à Brest en passant par La Baule, Concarneau, Saint-Malo... Des descriptions très évocatrices et une belle écriture... de quoi passer d'agréables moments.  


Vendredi 28 février: Didier et Catherine, qui devaient venir passer le weekend dans notre gîte, ont annulé leur venue à cause du mauvais temps. Il fait effectivement toujours bien gris, aussi, nous passons une journée au chaud et à l'abri. 
Je ne parviens pas à joindre Maman mais Christine doit arriver demain pour quelques jours . J'espère donc avoir des nouvelles demain. 


Samedi 29 février: Le mauvais temps est confirmé et nous profitons d'une petite accalmie dans l'après-midi pour nous rendre à Dieppe.   Nous refaisons le plein de lectures : Marie Lester et Arsène Lupin vont nous aider sans difficulté à affronter le mauvais temps. L'accalmie est hélas de courte durée et nous nous réfugions dans un café du centre ville avant de rentrer bien vite à l'abri. J'ai des nouvelles de Florent dont le tournoi de poker au Palais des congrès se termine. Tout se passe heureusement très bien. 
Christine est arrivée chez Maman et va pouvoir l'emmener à son rendez-vous à l'hôpital lundi. 


Dimanche 1er mars: Le soleil a refait son apparition, aussi en profitons nous pour partir en exploration sur les traces d'Arsène Lupin en suivant le parcours suivi par le professeur Roland Bergton et son étudiante Paloma dans le Code Lupin de Michel Bussi... Nous commençons par Etretat et nous nous amusons comme des enfants à rechercher tous les lieux où se sont rendus ces deux personnages... Photos à l'appui qui vont me permettre de rédiger un article pour illustrer le roman 😀😀  Moi  qui ai toujours rêvé de mener des enquêtes !  


Etretat


Ce parcours nous permet non seulement de marcher, de profiter de cette belle journée mais aussi de poursuivre notre découverte de ce merveilleux site. 


Etretat. Le Donjon


Etretat

Etretat


Etretat


Etretat


Etretat


Notre "enquête" se poursuit jusqu'à la tombée de la nuit dans le petit village de Bernouville où il nous faudra revenir de jour. 


Etretat


Beaucoup de photos à trier et à travailler à notre retour. 



Lundi 2 mars: Le temps est à nouveau gris et comme nous nous sommes couchés bien tard, nous lisons et nous procrastinons avant de partir faire quelques courses à Dieppe et à Offranville. J'ai des nouvelles d'Ameline et de son petit Loup qui commence à sourire 😀 J'ai hâte de le revoir. Notre séjour en Bretagne approche et Ameline nous accompagnera pour présenter Loup à Pierre-Yves, Nolwenn et leurs filles. En fin de journée, une impressionnante tempête de grêle s'abat autour de notre gîte.   



Mardi 3 mars: Ce matin, le temps semble plus clément. Nous nous levons et nous nous préparons dans le but de repartir sur les pas d'Arsène Lupin. Nous revoilà un peu avant 13h devant le chemin qui mène à la valleuse du Curé sur lequel nous avions tenté de nous engager en voiture avant-hier. Il est plus raisonnable de l'emprunter à pied. Nous nous trouvons sur le plateau qui domine la mer, le paysage est superbe, la lumière extraordinaire malgré les gros nuages noirs qui menacent. Nous avançons jusqu'au bord de la falaise et le chemin, un GR, se poursuit jusqu'à Etretat. Nous devrions en montant bénéficier d'un panorama sur les portes d'Aval et d'Amont et sur l'aiguille de Belval, mais la pluie nous surprend et rend notre montée dangereuse. Nous ouvrons nos parapluies dont un se casse avec la violence du vent et nous rebroussons chemin avec regret. Nous sommes complètement trempés et frigorifiés à notre retour à la voiture. 


Benouville. La valleuse du curé

Benouville. La valleuse du curé


Nous reprenons notre route avec un arrêt vers la valleuse d'Etigues que nous approchons en voiture. Le fond de la valleuse parait tout proche. La pluie s'est arrêtée. Je me lance à pied, sans mon manteau qui est trempé. Arrivée en haut de l'escalier, la  pluie reprend de plus belle et je tente de rejoindre au plus vite la voiture...  

La valleuse d'Etigues



Cette fois, nous sommes tous deux trempés jusqu'aux sous-vêtements...  

Nous sommes tentés de regagner notre gîte bien que nous ayons eu plus d'une heure de route pour venir jusqu'ici. Nous prenons la route d'Yport en passant par la valleuse de Vaucottes et ses jolies villas. 


 La valleuse et la plage de Vaucottes



Nous arrivons à Yport et son minuscule port de pêche aux barques à fond plat très colorées. Nous nous réfugions dans une brasserie qui domine la plage et nous tentons de nous réchauffer en dégustant Jp des moules au Calvados et moi, une omelette au fromage. 


Yport


Yport



S'ensuit un petit tour sur la plage. Nous remarquons que la falaise a subi récemment des effondrements... 

Yport



Mais le cœur n'y est plus malgré l'accalmie, nous avons trop froid dans nos vêtements encore très humides et nous rentrons au gîte où je m'empresse de me changer complètement avant de m'installer confortablement sur le canapé, enveloppée dans un plaid en compagnie de Marie Lester 😏 pendant que Jp poursuit la lecture appropriée de la Comtesse de Cagliostro.    

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