lundi 16 mars 2020

Une année de grand changement. 12 au 19 mars 2020

Jeudi 12 mars: Nous nous préparons pour rejoindre Ameline et son petit Loup à Paris mais je dois au préalable appeler Orange suite au dernier courrier reçu par Maman. Pour le changement de nom, 55 euros ont été facturés et le prélèvement est arrêté car le compte précédent a été clôture ! Et tout cela pour simplement mettre la ligne au nom de Maman ! Je passe plus d'une heure au téléphone pour résoudre ce problème. Sans action de la part de Maman, la ligne allait être coupée faute de paiement avant le 14 mars ! 
Nous partons pour Paris et nous chargeons les affaires d'Ameline et de Loup !  Heureusement que nous nous sommes allégés au maximum !  Je découvre les premiers sourires de Loup ! Un vrai bonheur ! 
Nous prenons la route en direction de la Bretagne et nous nous arrêtons dans une station service après la sortie de la région parisienne afin de nous restaurer et de donner son biberon à Loup.  Nous sommes bien entendu équipés du petit flacon de gel hydroalcoolique pour désinfecter les toilettes, les poignées de portes, les mains... 
Comme nous sommes partis sans emporter de quoi dîner ce soir, nous réservons une table pour 20h30 dans une crêperie de Lannion que nous avions testée lors de notre dernier séjour en Bretagne. 

Nous écoutons sur la route le discours d'Emmanuel Macron qui annonce que face à la propagation du coronavirus, toutes les écoles, collèges, lycées et Universités seront fermés à compter de lundi et jusqu'à nouvel ordre ! 

Si nous étions déjà très inquiets, cette décision, du jamais vu de notre vivant, nous prouve que ce virus n'est vraiment pas à prendre à la légère ! 

Un ralentissement sur la route au niveau de Saint-Brieuc nous retarde et nous nous rendons directement à Lannion sans passer par le gîte.  La crêperie est petite, les galettes délicieuses et l'accueil très sympathique mais nous ne pouvons nous empêcher d'être inquiets de nous retrouver avec Le petit Loup dans un espace public réduit favorisant la promiscuité. Ameline me fait d'ailleurs part des préoccupations de Fabien face à ce virus, pour son fils.







Nous regagnons notre gîte de Kermaria, toujours aussi impeccable. Nous vidons nos bagages mais nous avons hélas oublié notre petit flacon de gel hydroalcoolique à la crêperie, un accessoire devenu vital, que je remplis régulièrement avec le gros flacon qui ne nous quitte plus non plus  ! Jp se voit obligé de faire demi-tour ! 




Vendredi 13 mars:  Après les annonces gouvernementales de la veille, j'ai le sentiment d'être à l'abri dans notre chambre toute blanche et  propre du gîte et j'éprouve le besoin de m'y abriter, loin du monde et de tous ses risques, mais la journée s'annonce fort chargée ! Nous partons faire des courses avec Jp pendant qu'Ameline reste au gîte avec son petit Loup. A 12h30, Jp doit aller chercher Cléo que nous allons garder tout l'après-midi. Puis à 16h, il ira chercher Théa à l'école... Goûter, jeux, parties de cache-cache... La maison est bien animée... C'est journée nurserie. Pendant que Jp surveille tout ce petit monde, Ameline et moi, préparons le dîner puis allons faire prendre le bain à Loup... Le bouchon de la petite baignoire ne tient toutefois pas et nous inondons la salle de bains ! 

Nous prenons l'apéro avec Pierre-Yves et Nolwenn et nous faisons dîner les filles en attendant l'arrivée de Fabien qui arrive à 20h50 à la gare de Lannion.  Une soirée conviviale mais très animée avec les filles qui courent partout dans la maison et tout particulièrement dans les escaliers !  La conversation revient régulièrement hélas sur le coronavirus qui va fort affecter la vie des uns et des autres dès la semaine prochaine, même si dans les Côtes d'Armor, il n'y a pas encore eu beaucoup de cas  !  


    


Samedi 14 mars:  C'est grasse matinée pour tout le monde ce matin, même pour Loup qui fait maintenant de belles nuits de 10 heures et plus !  Fabien aide Jp à choisir et à commander notre futur lit sur Internet, ce qui nous permet de réaliser une très belle économie en comparaison des tarifs en magasin de literie ! 
Nous profitons du temps sec pour aller faire quelques achats pour l'anniversaire de Théa qui fête ses 4 ans, et pour prendre un bol d'air marin, le long de la plage de Trestignel à Perros-Guirec. 


Perros-Guirec. Plage de Trestignel


Perros-Guirec. Plage de Trestignel


Perros-Guirec. Plage de Trestignel

Perros-Guirec. Plage de Trestignel




A 16 heures, nous nous rendons tous les cinq chez Pierre-Yves et Nolwenn afin de fêter les 4 ans de Théa. Un après-midi bien sympathique qui se termine par une soirée pizza. 
Le premier ministre Edouard Philippe annonce ce soir de nouvelles mesures pour limiter la propagation du coronavirus qui a déjà tué 91 personnes en France. Tous les lieux publics et commerces non indispensables seront fermés à compter de demain : cinémas, théâtres, cafés, restaurants... Dans le même temps, le nombre de contaminations explose en Italie et en Espagne ! 
La situation est de plus en plus anxiogène et nous nous demandons s'il ne serait pas préférable de prolonger notre séjour en Bretagne plutôt que de rentrer en région parisienne. Mais Ameline a rendez-vous demain avec le pédiatre pour Loup, j'ai rendez-vous chez Grand-Audition pour Maman et Fabien doit aller travailler ! La plupart de ces rendez-vous risquent pourtant d'être annulés !  


Dimanche 15 mars: Après un petit déjeuner, le plus copieux possible, car notre crêperie de fin de séjour ne sera pas possible et un arrêt dans une station service trop risqué, nous rangeons nos affaires et nous nettoyons le gîte que nous quittons à regret à 13 heures.  La voiture est bien chargée et le trajet relativement tendu ! Fabien s'est montré inquiet pendant tout le weekend et je pense que tous les deux regrettent d'avoir pris le risque de venir en Bretagne, de nous être réunis, d'avoir été en contact avec des enfants scolarisés susceptibles de transmettre le virus et d'avoir fréquenté des lieux publics avec le petit Loup (station-service, crêperie, magasins...)
Nous aurions peut-être dû dissuader Ameline et Loup de venir avec nous ou même annuler notre séjour, mais Jp qui se réjouissait de voir ses petites filles l'aurait très mal vécu ! 
Nous n'effectuons qu'un seul arrêt pour acheter quelques victuailles. Jp et moi nous nous rendons aux toilettes avec gel et lingettes. Ameline ne sort pas de la voiture et donne le biberon de Loup à l'intérieur de l'Habitacle. Elle n'a pas bu du trajet pour éviter d'utiliser les toilettes publiques. 
Je reprends le volant et je sens que l'ambiance est très morose. Fabien et Ameline tentent sans succès de passer une commande de produits alimentaires par Internet. Fabien organise par téléphone sa journée de travail du lendemain en dissuadant les uns et les autres de se déplacer au bureau.   
Le trafic, avant et après Caen, est particulièrement fluide pour un dimanche soir et l'entrée sur Paris également. 
Le Covid 19 fait de plus en plus de victimes et le nombre de personnes décédées en France est passé à 127 ! 
Nous aidons Ameline et Fabien à monter leurs affaires au 4ème étage, après un arrêt dans une pharmacie pour permettre à Fabien d'acheter du lait et des couches pour Loup. Nous repartons aussitôt, le cœur gros, car je perçois l'inquiétude et presque un  reproche non exprimé de leur avoir fait prendre des risques ! 
J'étais pourtant ravie de passer ce petit séjour avec ma fille et son petit Loup dont j'ai pu voir les tous premiers sourires, mais cette joyeuse perspective était peut-être trop égoïste ! En même temps, nous n'avons jamais vécu une telle situation ! 
Lorsque nous arrivons à Bezons, Maman est toujours éveillée, elle suit les actualités avec inquiétude, elle aussi ! 



Lundi 16 mars: La journée d'hier nous a épuisés et comme le rendez-vous de Maman chez Grand-Audition est annulé, nous prenons le temps de nous reposer. Mais nous devons faire le plein de courses pour Maman et pour nous. Nous nous attendons à ce que les supermarchés soient rapidement dévalisés, aussi nous nous rendons chez Auchan à l'heure du déjeuner. Le parking est complet, du jamais vu dans ce petit supermarché, des personnes repartent avec des sacs vides, découragés, d'autres ressortent avec des caddies pleins à craquer, comme cette dame qui a rempli son caddie de packs d'eau. Plus aucun caddie n'est disponible ! Il nous faut attendre qu'une cliente ait rempli le coffre de sa voiture pour en récupérer un ! Il y a foule dans le magasin, certains rayons sont vides, comme celui du papier toilette, allez donc comprendre pourquoi ! Les files d'attente aux caisses sont telles qu'il faut faire déplacer les caddies pour accéder aux rayons et attraper tel ou tel produit... La distance d'un mètre est bien difficile à respecter dans ces conditions. Je me sens particulièrement mal à l'aise. Plusieurs personnes portent des masques. Je protège le bas de mon visage avec un mouchoir en papier que je change régulièrement et j'applique du gel sur mes mains à chaque fois que je dois ouvrir une porte pour attraper un produit frais. Le magasin semble se vider petit à petit et nous terminons nos courses plus tranquillement, en nous disant que tout le monde est parti déjeuner. J'essaie de faire le maximum de provisions pour Maman en n'oubliant pas de lui prendre des aliments plaisir comme des gâteaux et des nounours au chocolat dont elle raffole.  J'ai réalisé que depuis que Papa a été placé en maison de retraite, elle n'a plus aucun moyen de s'offrir des petites gourmandises. Lorsque Papa était là, elle commandait beaucoup par courrier des gâteaux, des chocolats, des conserves... C'était Papa qui postait les courriers. Mais depuis, comme elle ne sort plus, elle ne commande plus rien et elle est donc complètement dépendante des courses que nous lui faisons. Dans les premiers temps, elle venait encore en courses avec moi, mais cela fait des mois, qu'elle ne le fait plus ! 
Au moment où nous arrivons en caisse, il n'y a plus d'attente du tout. J'ai une pensée bien triste pour les caissières qui ont dû affronter cet afflux inhabituel de clientèle, sans aucune protection malgré les consignes ! La moindre des choses serait qu'elles portent des masques ! 
A la sortie du magasin, nous comprenons pourquoi la fréquentation avait soudain diminué. Les portes sont fermées et les nouveaux clients attendent devant les portes la réouverture du supermarché prévue seulement à 15h30, soit dans une heure. Le parking aussi a été fermé et des voitures attendent devant les barrières ! Cette coupure devrait permettre de désinfecter le magasin et peut-être de le réapprovisionner avant le nouveau flux de clients. 
Nous rangeons soigneusement les courses de Maman en classant bien par date les plats cuisinés et autres produits frais. 
Je fais le point sur les papiers, les courriers. Nous prenons un goûter puis nous préparons nos affaires. Maman aimerait bien que nous restions. Nous commençons à entendre parler de projet imminent de confinement et nous  préférons rentrer au plus vite dans notre gîte. 
Ameline a entendu parler d'un confinement de 45 jours. Elle et Fabien ne se voient pas rester aussi longtemps bloqués au 4ème étage de leur immeuble avec leur petit Loup. 




Mais après ce weekend, ils veulent s'astreindre à un confinement d'au moins 2 semaines pour être certains de ne pas avoir été contaminés. 
Il est presque 19h30 lorsque nous quittons Maman qui nous voit partir à regret . Je me sens un peu coupable de la laisser. Si le confinement est confirmé, elle va se sentir bien isolée ! Je lui propose de l'appeler tous les jours vers 18 heures. 
Nous mettons aussitôt la radio et nous écoutons à 20 heures l'intervention d'Emmanuel Macron qui annonce, comme prévu, un confinement de 14 jours à compter de demain midi. Il dit au moins 6 fois : Nous sommes en guerre ! Si nous arrivons un peu soulagés dans notre gîte, mon moral commence vraiment à baisser. Nous allons nous aussi nous sentir bien isolés avec cette interdiction de rendre visite à la famille. Notre signature du 31 mars risque fort d'être compromise et nos déménageurs ne pourront pas venir si le confinement se prolonge. Nous devons changer de gîte le 1er avril, pourra t-on le faire ? Beaucoup de questions qui ont de quoi nous préoccuper !  




Mardi 17 mars: Première journée de confinement. C'est la première fois de notre vie que nous vivons cette situation !  Faute d'un emploi du temps à respecter, nous commençons par une grasse matinée. Comme nous nous sommes absentés une semaine, j'ai des lessives à faire, des valises à vider. Il fait beau et nous avons la chance de pouvoir profiter d'un jardin qui rend le confinement un peu plus supportable. J'installe pour la première fois depuis le début de notre séjour le séchoir sur la terrasse et nous profitons du soleil devant une tasse de thé. Nous commençons même une partie de scrabble à l'extérieur jusqu'à ce que la fraîcheur  nous oblige à rentrer. 


Notre gîte de Manehouville


Dans le jardin de notre gîte de Manehouville


Vue depuis notre gîte de Manehouville


Sur la terrasse de notre gîte de Manehouville



Un des avantages de ce confinement forcé est que nous avons tout notre temps pour prendre des nouvelles des uns et des autres. Nous n'avons jamais passé ou reçu autant de coups de téléphone que depuis hier soir. Jp appelle ses parents qui ne vont pas bien fort, isolés tous deux dans une maison de retraite différente. Il a aussi Marie et Dédé au téléphone. J'ai des nouvelles de Florent qui est au chômage technique payé à 84 % et de Sonia qui est en chômage partiel. Didier est en télétravail, tout comme Joffrey. Naiané est au chômage technique. Matthieu envisage de revenir à Herblay pour travailler depuis la maison. Fabien est également en télétravail. Son Directeur a été contaminé et Fabien l'a côtoyé il y a une semaine ! Catherine m'appelle, Christine m'envoie un message. J'ai Ameline et Maman au téléphone. 
Pour ce qui concerne notre signature et notre emménagement, la situation se complique, comme nous nous en doutions. Au niveau de la banque, pas de problème mais la notaire nous informe que notre vendeur ne pourra pas déménager à la date prévue en raison des mesures de confinement. Elle nous propose de retarder la signature au 21 avril ! Nous avions réservé notre second gîte jusqu'au 22 avril. Il nous faut donc nous assurer que nous pourrons prolonger notre séjour ! Heureusement il est libre jusqu'au 21 mai. Il va nous falloir contacter nos déménageurs pour savoir à quelle date ils peuvent reporter notre emménagement ! 
Tous ces événements ont bien atteint mon moral d'autant plus que je commence à me sentir un peu fébrile, j'ai une petite toux sèche qui persiste et j'ai un peu mal à la gorge. Je réalise que le moindre petit rhume peut actuellement nous paniquer ! 
Que ce soit sur les réseaux sociaux ou à la télévision, on ne parle plus que de Coronavirus et de confinement. Tout le monde est logé à la même enseigne mais c'est tout de même très curieux de se dire que nous sommes comme emprisonnés, sans plus aucune liberté de nous déplacer. Certes, notre périmètre est un peu plus étendu que si nous n'avions qu'un petit studio mais la privation est tout de même là ! Je n'ose imaginer la situation des personnes seules confinées dans un tout petit espace ! Il y a de quoi déprimer ! C'est ce qui explique le nombre important de départs à la campagne entre hier et ce matin ! 
Et ce confinement, à en croire les scientifiques devrait au moins se prolonger jusqu'à 6 semaines ! Il va nous falloir trouver le moyen d'imprimer des autorisations de déplacement en nombre puisqu'il en faut une par déplacement. Et rien ne dit que notre déplacement pour changement de gîte, à la fin du mois,  sera autorisé ! 




Mercredi 18 mars: Seconde journée de confinement. Nous sommes réveillés par un appel désespéré de notre vendeur. Ils sont complètement désemparés,  lui et son épouse, face aux événements et à l'impossibilité de déménager. Ils ont pourtant la chance d'être encore chez eux !  Ils ont arrêté de faire des cartons ! Nos déménageurs nous ont aussi confirmé que tout était suspendu jusqu'à nouvel ordre ! Curieuse aventure que nous vivons là ! Les propriétaires de notre gîte nous ont gentiment imprimé quelques attestations de déplacements dérogatoires. Nous essaierons d'en faire des photocopies car il en faut une par personne et par déplacement. 
Nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse, nous ne sommes pas les plus mal lotis ! 
Jp dévore un Mary Lester au soleil. 


Sur la terrasse de notre gîte de Manehouville


Mon rhume semble s'être un peu intensifié... Allez, vilain virus, ne t'installe pas en moi !  Une petite séance de gym dans le jardin puis nous partons faire une petite balade à pied autour de notre gîte pour faire un peu d'exercice. Nous sommes dans un secteur agricole, sans relief qui n'offre pas les plus beaux paysages, mais nous allons devoir nous en contenter pendant encore quelques jours ! Je recherche malgré tout à faire quelques photos sympas, mais ce n'est pas facile ! 

Balade autour de notre gîte de Manehouville


Balade autour de notre gîte de Manehouville


Balade autour de notre gîte de Manehouville



Nous apercevons tout de même au loin la mer ! 

Balade autour de notre gîte de Manehouville

Balade autour de notre gîte de Manehouville




Jeudi 19 mars: Troisième journée de confinement.  Il fait un peu plus frais ce matin. Sans aucune obligation, nous sommes toujours tentés de rester au lit. Lire devant la fenêtre ouverte est un vrai plaisir, le tout est de ne pas se rendormir ! La mairie de Manehouville nous a envoyé 5 attestations de déplacements dérogatoires. Nous en remplissons deux et nous allons tenter une première sortie. Une petite liste de courses en main, nous passons d'abord à la pharmacie. Je laisse Jp dans la file d'attente dans la rue. Les clients ne rentrent qu'un par un. Nous n'avons pas beaucoup de doliprane dans notre petite pharmacie de voyage et une boîte supplémentaire nous rassurerait. Une seule boîte est comme convenu délivrée et enregistrée sur la carte vitale de Jp. Il n'y a pas de masques disponibles ! 
Je commence nos petites courses chez Carrefour Market. La plupart des clients portent des gants jetables, certains des masques. Je nettoie la barre du caddie avec mon petit flacon de gel. J'évite d'approcher les clients heureusement pas très nombreux, mais je ne me sens pas à l'aise et j'ai hâte de terminer mes courses. Mouchoirs en papier et papier toilette sont à nouveau disponibles. Par contre les lingettes nettoyantes et les gants jetables ont disparu des rayons. La plupart des caissiers et caissières sont équipés de masques mais ceux-ci semblent des produits "maison", non standardisés. A notre sortie, les nouveaux clients doivent attendre pour entrer que le magasin se vide.
Nous profitons de notre sortie pour nous rendre jusqu'à la mer, heureusement très proche, sans bien savoir si nous en avons le droit. Le motif  "Déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l'activité physique individuelle..." que nous avons coché, n'est pas très clair. Pratiquer une activité physique au milieu des champs autour de notre gîte n'est pas facile ! Mais est on autorisé à se rendre jusqu'à la mer pour faire un peu de marche ?  Le risque de contaminer ou d'être contaminé est pourtant beaucoup moindre qu'en faisant ses courses, surtout dans les valleuses de la Côte d'Albâtre ! 

Nous empruntons la descente du Petit-Ailly afin de rejoindre la plage sur laquelle nous marchons en direction de Pourville-sur-Mer.


Plage du Petit-Ailly



Aucun risque de propagation du virus, ici !

Plage du Petit-Ailly



Le paysage est toujours aussi apocalyptique avec tous ces petits blocs de calcaire bien blancs ! 


Plage du Petit-Ailly



Nous apercevons au loin la plage de Pourville-sur-Mer. 


Plage du Petit-Ailly

Plage du Petit-Ailly
  

Plage du Petit-Ailly


Plage du Petit-Ailly


Plage du Petit-Ailly


Plage du Petit-Ailly



Notre balade du jour se termine en empruntant le chemin de randonnée qui suit le littoral. La vue est superbe et nous sommes agréablement surpris par le tapis de jonquilles qui ajoute une belle touche de couleurs au panorama.  


Chemin de randonnée depuis la Plage du Petit-Ailly


Chemin de randonnée depuis la Plage du Petit-Ailly


Chemin de randonnée depuis la Plage du Petit-Ailly


Chemin de randonnée depuis la Plage du Petit-Ailly



Nous aurons fait 8000 pas, bien utiles à notre santé, même si en allumant la radio, nous nous sentons quelque peu coupables car des entorses aux règles de confinement ont été constatées partout en France aujourd'hui et la plupart des plages ont donc été fermées ! Pas celles de la Côte d'Albâtre à ce jour, toutefois !  Il faut dire que les valleuses ne sont pas très fréquentées en cette saison même sans le confinement !  Ce n'est pas lors de nos balades de ces dernières semaines que nous aurions pu contracté le Coronavirus ! 

Des nouvelles de nos parents : Maman va bien. Sa femme de ménage est venue cette semaine malgré les règles de confinement et le risque de contamination des personnes âgées. Les parents de Jp souffrent du confinement et du manque de visites. Michèle envisage de les faire revenir dans leur maison et de se consacrer à eux. Nous ne pensons pas Jp et moi que ce soit une bonne idée ! 

Le bilan du Coronavirus continue à progresser de façon très inquiétante. Le nombre de décès est ce soir de 372 décès en France et de 3405 décès en Italie 😪  



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Une année bien perturbée. du 23 au 31 décembre 2020

Les douloureux événements de ces dernières semaines m'ont empêché de venir compléter mon blog,  je vais toutefois tenter de faire un rés...