Nous arrivons un peu avant 12h15 au rendez-vous avec une collègue de Mme Patureau et nous revisitons la maison en prenant bien soin de l'examiner dans ses moindres détails. Elle nous paraît moins volumineuse que lors de notre première visite et nous nous rendons bien compte que notre bibliothèque ne trouvera pas sa place. Les chambres et la mezzanine nous apparaissent également beaucoup plus petites en raison de la mansarde et la buanderie-arrière-cuisine est minuscule ! En contre partie, les placards sont nombreux et très profonds mais nous voyons bien que l'absence de dépendance(s) a conduit le propriétaire à y stocker outils et divers objets qui sont plus habituellement entreposés dans un garage, un atelier, un sous-sol ou un grenier...
L'extérieur de la maison et son grand terrain plat nous séduisent par contre toujours autant et nous imaginons facilement sur la terrasse, une belle véranda qui agrandirait considérablement l'espace de vie tout en nous permettant de profiter toute l'année de ce bel environnement.
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| Maison à Saint-Etienne L'Allier |
La grande cabane dispose d'un grenier qui augmente les capacités de stockage, voilà un point qui nous rassure.
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| Maison à Saint-Etienne L'Allier |
Le chemin privé qui mène à la maison appartient à la propriété qui de ce fait est grevée d'une servitude pour permettre l'accès aux deux premières maisons qui donnent sur le chemin. Malgré la servitude, c'est plutôt une bonne nouvelle. L'électricité arrive au portail qui pourra être rapidement automatisé.
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| Maison à Saint-Etienne L'Allier |
Nous repartons quelque peu rassurés en nous disant qu'avec quelques aménagements et rafraîchissements, notamment dans la cuisine et la chambre du rez-de-chaussée, la pose d'une belle véranda, nous devrions nous sentir bien dans cette maison.
Nous nous rendons dans le petit village de Saint-Georges de Vièvre, situé à 1 km afin d'y déjeuner. Il y a un restaurant qui est fermé et un café brasserie qui propose des omelettes, croque-monsieurs...Il est presque 14h, nous n'avons donc guère d'autre choix. Le patron qui est en train de déjeuner nous annonce qu'il est bien tard et part se renseigner à la cuisine. Il nous propose un bourguignon-frites préparé hier à l'occasion d'une soirée Beaujolais nouveau. Cela nous convient parfaitement et nous nous régalons de cet excellent bourguignon qui est suivi d'une délicieuse poire au vin. L'accueil et le repas ont été parfaits et le patron nous dit qu'il propose chaque jour un plat du jour différent ! La place du village est adorable... Nous nous verrions décidément bien poser nos valises dans cette région.
Nous poursuivons notre découverte des environs et nous nous rendons dans la petite commune du Bec-Hellouin, classée parmi les plus beaux villages de France. Malgré la lumière déjà déclinante, Le village et son abbaye nous charment avec ses belles maisons à colombages, le parc de l'abbaye et ses couleurs d'automne chatoyantes...
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| Le Bec-Hellouin |
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| L'Abbaye du Bec-Hellouin |
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| L'Abbaye du Bec-Hellouin |
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| Le parc de l'Abbaye du Bec-Hellouin |
Nous reprenons notre route en direction de la région parisienne et nous poussons notre réflexion en essayant de trouver des solutions aux différents points négatifs de la maison de Saint-Etienne-l'Allier.
Pour le stockage, les grands placards et la plus grande des cabanes de jardin et son petit grenier devraient faire l'affaire si nous profitons des dernières semaines à Vichy pour nous débarrasser au maximum de ce dont nous n'avons pas besoin.
Le bureau de l'étage étant minuscule, il pourrait devenir un dressing ou une future salle d'eau et une petite pièce de rangement dans un premier temps.
Notre bureau pourrait être installé dans la future véranda et en attendant, nous pourrions utiliser à cet usage la chambre du rez-de-chaussée.
Nous n'avons toutefois plus du tout pensé au piano qui n'a vraiment pas sa place dans la configuration actuelle !
Il pourrait être placé à l'emplacement du vaisselier des propriétaires actuels, sur le mur mitoyen avec la cuisine, mais dans ce cas, nous n'aurons plus la place pour notre buffet, pourtant nécessaire au rangement de la vaisselle, des nappes... La cuisine offrant moins de rangement que celle de notre maison de Vichy. Certes, un nouveau vaisselier pourrait être installé dans la future véranda, contre le mur de la maison, mais comment faire en attendant ? Mettre le piano dans la chambre du rez-de chaussée avec les bureaux, l'armoire du bureau et le BZ... ? Cela parait impossible, la chambre est plus petite que notre bureau actuel ! Se débarrasser du piano pour acheter un piano électrique moins volumineux ? Nous en tirerions un prix de misère si toutefois nous parvenons à le vendre et cela m'attristerait beaucoup d'autant plus que Jp a beaucoup de plaisir à jouer.
Avec le piano sur le mur du fond, nous avons du mal à imaginer comment nous pourrions aménager le salon, la table pour les repas serait installée dans la véranda et il nous faut trouver la place pour un canapé supplémentaire. Ce critère fait partie d'une des raisons qui nous a motivés pour vendre notre maison.
Dans la "très petite" buanderie, il nous faudrait mettre notre grande armoire en chêne pour pouvoir entreposer tout ce qui ne trouvera pas place dans la cuisine: papier toilette, essuie-tout, produits ménagers, lait, eau, boissons d'avance, ainsi que la lessive... Plus la machine à laver, le sèche-linge... Il n'y aura plus de place pour faire sécher le linge qui certes pourrait sécher dans la future véranda.
Si nous prenons la chambre du haut qui dispose d'un assez grand dressing, il ne nous restera que deux chambres d'amis... C'est un peu juste pour recevoir les enfants pour le cas où ils viendraient tous en même temps, ce qui, il faut être réaliste, n'arrivera pas souvent. Jp rêverait d'avoir les quatre enfants, leurs conjoints et les petits enfants à Noël (11 personnes à l'heure actuelle), mais dans cette maison il est certain que nous ne parviendrons pas à coucher tout le monde. Il serait toujours possible de réserver une ou deux chambres d'hôtes pour remédier à ce problème mais cette solution ne satisfait pas Jp qui aimerait avoir tout son petit monde au petit déjeuner. Le problème est cornélien ! Faut il prendre une très grande maison qui représenterait une dépense importante (achat, chauffage et entretien) pour l'éventualité de quelques Noëls avec tous les enfants ?
Nous réfléchissons aussi à la solution "roulotte" qui serait très sympa et qui animerait le terrain plat et encore peu arboré et qui pourrait constituer une petite source de revenu complémentaire, mais une roulotte aménagée et installée, c'est très onéreux, et après la pose de la véranda, nous n'en n'aurons plus les moyens !
C'est dans cet état d'esprit que nous arrivons à Herblay ! Nous voici presque prêts à renoncer ! Didier et Catherine nous remotivent un peu car ils trouvent la maison très belle ! Notre nuit est fort perturbée, nous poursuivons notre discussion jusque très tard !
Samedi 23 novembre: Le réveil est un peu difficile après cette nuit agitée. Je commence ce matin mon régime sans résidu en prévision de ma coloscopie-fibroscopie de mardi : Thé au lait de riz, biscottes et gelée de groseilles pour le petit déjeuner puis pâtes blanches avec beurre et gruyère et jambon pour le déjeuner.
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| Régime sans résidu |
Jp part en début d'après-midi voir sa maman à l'hôpital où il est rejoint par son père et son frère. Le projet d'entrée en EHPAD pour sa maman et en résidence senior pour son papa se précise avec la vente de la maison à la clef. De notre côté, nous partons avec Didier et Catherine voir Papa à la maison de retraite. Peu de communication possible aujourd'hui, il n'entend rien. Didier remet des piles à ses appareils auditifs puis nous descendons boire thé et café et nous faisons une partie de dominos. Nous avons donné cette semaine notre accord pour un traitement hormonal qui calmerait ses nouvelles ardeurs en rapport avec sa démence. Un rendez-vous a été pris avec le cardiologue qui doit vérifier que Papa peut supporter ce traitement. Lorsque nous repartons, Papa nous fait des signes depuis sa fenêtre et j'ai le cœur gros de le savoir enfermé au premier étage de cet établissement qui nous avait paru agréable lors de notre visite avec son rez-de-chaussée paysagé donnant sur un joli parc. Hélas, la direction de l'établissement ne reviendra pas en arrière et Papa restera désormais au premier étage dont il ne peut redescendre qu'avec nous.
Catherine est fatiguée, elle a fait d'énormes progrès depuis son hospitalisation du 14 juillet mais elle manque encore beaucoup de confiance en elle et souffre de ne pas se sentir capable de se déplacer seule, ne serait-ce que dans Herblay. Elle est tout à fait consciente de ses difficultés et en parle avec beaucoup d'humour. Ce qui est positif et rassurant, c'est qu'elle a très envie de retrouver une vie normale et elle se donne beaucoup de mal pour y parvenir.
Nous déposons donc Catherine chez elle et nous partons avec Didier à Bezons afin de faire des courses pour Maman. Comme à chacun de mes passages, son réfrigérateur est vide: plus aucun plat cuisiné, plus de fruits et légumes, plus de laitages... Et même lorsque son réfrigérateur est vide, Maman ne sort pas pour faire des courses. Elle a pourtant une supérette à 5 minutes de chez elle. Elle n'a fait aucune course seule depuis l'hospitalisation de Papa fin mars. Elle ne sort plus du tout de chez elle que ce soit pour aller chez le médecin, chez le coiffeur ou même pour poster un courrier. Elle ne fait que dire qu'elle s'ennuie, qu'elle voudrait ne pas se réveiller et qu'elle n'a qu'une envie c'est de dormir...
Les courses nous prennent deux bonne heures, nous essayons de varier les plats cuisinés et de les choisir avec les dates de péremption les plus éloignées possibles. Ces plats industriels ne sont pas très équilibrés mais comme Maman n'a plus envie de cuisiner et qu'elle refuse la livraison des repas, nous n'avons guère d'autre solution. Christine et moi sommes loin et Didier a eu bien d'autres préoccupations ces deniers mois, il ne peut pas être aussi présent qu'auparavant.
A notre retour, comme d'habitude, nous rangeons les courses et je classe plats cuisinés et produits laitiers en fonction de la date limite de consommation. Nous ne passons hélas pas beaucoup de temps avec Maman, Jp et moi repasserons demain avant de reprendre la route pour Vichy.
Nous regagnons Herblay. Ameline a réservé un restaurant italien pour nous six à Paris. Pour éviter les embouteillages parisiens du samedi soir, nous décidons de prendre le train. C'est la première fois depuis son hospitalisation que Catherine reprend les transports en commun.
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| Dans le train pour Paris |
Nous nous rendons rue Truffaut, dans l'appartement en cours de rénovation de Fabien et Ameline. Le ventre de ma fille adorée s'est bien arrondi depuis notre dernière visite qui ne date pourtant que du 7 novembre. Il faut dire que les 7 mois de grossesse sont déjà largement dépassés ! Quelle émotion de voir son enfant porter la vie !
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| Ameline et Catherine au milieu des travaux |
Les travaux avancent et pourraient être terminés dans le meilleur des cas d'ici deux mois, c'est à dire après la naissance du petit Grim !
Notre soirée se termine agréablement dans un restaurant italien du quartier où l'on me sert une assiette de pâtes blanches au beurre et une escalope grillée de dinde pour mon régime. J'ai tout de même droit à un petit verre de vin rouge !
Ameline et Fabien essaient de nous convaincre de ne pas annuler notre proposition d'achat sur la maison de Saint-Etienne l'Allier qu'ils ont beaucoup aimée en photo.
Nous rentrons avec un chauffeur "Kapten" qui nous prend juste devant le restaurant, c'est extrêmement pratique et prudent pour peu que l'on ait un peu bu !
Dimanche 24 novembre: Encore un réveil tardif, nous nous sommes couchés bien tard hier soir. Nouveau petit déjeuner sans résidu avant de nous rendre à Bezons. Nous emmenons Maman déjeuner au Courte-Paille afin de passer un moment détendu avec elle. Nous ne serons pas présents pour ses 90 ans et au repas que Christine a organisé samedi prochain, dans un restaurant de L'Isle-Adam, avec Didier, Catherine, Matthieu, Joffrey, Gary, Aude et leurs deux fils, Florent, Sonia, Ameline et Fabien. Maman n'est pas au courant et je crains que cela fasse trop de monde pour elle qui n'a nullement envie de fêter cet anniversaire.
Au retour du Courte-Paille, nous restons un peu avec Maman, le temps de lui montrer les photos des maisons que nous avons visitées et celle que nous pourrions peut-être choisir.
Il n'est pas loin de 17h lorsque nous reprenons la route pour Vichy. Un trajet qui nous permet une fois de plus de lever une à une les objections par rapport à la maison de Saint-Etienne L'Allier. Nous pourrions proposer de vendre la bibliothèque à nos acheteurs. En attendant de faire poser la véranda, nous pourrions mettre le piano et nos bureaux dans la chambre du rez-de-Chaussée. La grande cabane et le petit bureau de l'étage pourraient nous servir à entreposer malles et cartons. Plus tard ce petit bureau pourrait devenir un dressing ou même une salle d'eau pour les deux chambres d'amis de l'étage. Avec l'armoire en chêne, nous pourrions nous contenter de la la petite buanderie si nous faisons sécher le linge dans la future véranda.
Nous pourrions, après la signature et la remise des clefs, nous accorder 15 jours supplémentaires, ou même un peu plus, en garde-meubles, afin d'avoir le temps de préparer la maison, refaire les peintures de la chambre du rez-de chaussée, changer le sol et peut-être prendre quelques jours après l'arrivée des meubles pour aménager tranquillement la maison pour notre installation.
Et puis, quel confort de nous dire qu'une fois nos meubles partis, le ménage effectué, les trous rebouchés, les clefs remises, nous pourrions nous offrir deux mois 1/2 de vacances jusqu'à la signature, nous pourrions profiter sereinement de l'arrivée du petit Grim...
Je me connecte avec mon ordinateur sur internet pour regarder les annonces du Bon Coin sur la région de Pont-Audemer, que nous n'avons en finale que peu explorer tant nous nous étions concentrés sur la Côte d'Albâtre. Je trouve des biens susceptibles de nous convenir. Nous décidons de nous donner jusqu'à demain pour signer (ou non) notre compromis.
Un arrêt dans une station-service pour déguster le reste de mes pâtes au poulet avant de reprendre la route.
Arrivés dans notre chère Hirondelle, notre décision nous saute immédiatement aux yeux. Impossible de renoncer au confort et à l'espace que nous avons à Vichy. Jp s'installe dans sa salle de musique dans laquelle il y a des meubles auxquels nous n'avions plus pensé et qui ne pourront absolument pas trouver place dans la maison de Saint-Etienne L'Allier: le bar, le canapé, le meuble hi-fi... sans oublier la cuisinière, le réfrigérateur supplémentaire, notre spacieuse buanderie... Il n'y a pas à dire, nous allons nous trouver trop à l'étroit et allons devoir renoncer à trop de choses... Cette maison n'est décidément pas la bonne !
Lundi 25 novembre: Dés la première heure, Jp appelle le propriétaire de la Maison de saint-Etienne-L'Allier pour l'informer de notre rétractation, ce n'est pas utile de le faire patienter plus longuement. Sa maison est en parfait état et il n'aura aucun mal à la vendre. Jp laisse ensuite un message par téléphone et par mail à l'agence immobilière pour les tenir informés. Nous voici donc revenus bredouilles de notre séjour normand. C'est certes quelque peu perturbant, mais peut-être un peu moins que si nous avions dû regretter notre choix pendant des années. En lisant le compromis en détail, Jp a pris connaissance du fait que les sols argileux pouvaient être soumis à gonflements et rétractations ce qui pouvait peut-être expliquer l'affaissement qu'il lui semblait avoir constaté lors de notre visite. Cette information nous conforte dans notre décision.
La journée s'écoule vite entre lessives, rangement, déjeuner (le dernier) sans résidu... Ameline vient aux nouvelles dans la soirée et elle n'est pas contente de notre décision.
Arrive l'heure de prendre mon produit pour préparer ma coloscopie de demain matin. Je n'ai qu'un verre de préparation à prendre puis je dois boire un litre de la boisson de mon choix. Le produit est certes absolument immonde mais un seul verre, cela parait surmontable, sauf que l'effet est immédiat, j'ai tout de suite très mal au ventre et je suis prise de nausées. Ma soirée et le début de ma nuit se déroule entre lit et toilettes.
Mardi 26 novembre: A 4 heures du matin, après avoir très peu dormi, je dois prendre un second verre, un vrai calvaire, maux de ventre violents, nausées, vomissements, séjours prolongés sur les toilettes... vivement ce soir que tout soit terminé.
Je parviens à me reposer jusqu'à 10h du matin. Mon rendez-vous a été fixé à 11h30.
Arrivée à la clinique, je ne pars au bloc qu'à 12h45 pour un retour dans ma chambre vers 15h30. Ouf, me voici tranquille pour 5 ans ! Je me repose un peu, je m'habille et j'apprécie ma collation après plus de 24 h de jeûne !
Jp ne vient me rechercher qu'après son rendez-vous avec un déménageur de Vichy qui évalue le volume de notre mobilier à 85 m3. Nous avions 100 m3 à notre arrivée à Sardon, nous avons fait des progrès ! Je compte m'accorder une soirée et une journée de repos demain puis nous poursuivrons notre opération "élimination" : Vinted, déchetterie, recyclerie, secours catholique... en attendant les cartons.
Ce soir, c'est canapé, télé et dodo...
Mercredi 27 novembre: Grasse matinée pour me remettre de mes émotions, puis nous partons en milieu d'après-midi pour poster une carte pour les 90 ans de Maman, aller chercher mes nouvelles lunettes (j'ai la vue de l’œil gauche qui a baissé). J'en profite pour réaliser un bilan auditif peu rassurant, j'ai perdu entre 34 et 39 % d'audition et il faudrait que je songe à me faire appareiller d'ici un an au plus ! Les séquelles de mes nombreuses parasynthèses lorsque j'étais enfant !
Je n'ai guère le courage de faire grand-chose d'autre ce soir et je m'endors très vite après le dîner dans le canapé.
Jeudi 28 novembre: Il nous faut commencer à être actifs, notre déménagement se rapproche de jour en jour, même si nous nous apprêtons à être SDF. Nous vidons deux meubles de notre débarras du sous-sol. Jp fait deux voyages à la recyclerie et je mets de côté une petite bibliothèque pour la photographier et la mettre sur un site de vente en ligne. Nous passons le reste de notre soirée à consulter les sites de vente immobilière dans la région de Bernay, Pont-Audemer, Livarot, Lisieux... Nous allons peut-être réorganiser un petit séjour en Normandie pour effectuer quelques visites en prenant bien soin d'être plus vigilants sur nos critères. Jp a reçu le devis du déménageur qui s'avère être assez élevé compte tenu du fait qu'il faut ajouter les mois de stockage dans 11 containers ! Plus de 400 euros par mois. Il serait donc préférable que nous trouvions rapidement une maison qui nous convienne !
Cette situation est très anxiogène et je ne parviens pas cette nuit à trouver le sommeil. Je me relève vers 4 heures du matin et je poursuis ma recherche de maisons !
Vendredi 29 novembre: Maman fête aujourd'hui ses 90 ans, ce n'est pas mal pour une petite fille née à 3 livres dans une chaumière normande !
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| Maman enfant avec ses parents et sa tante |
Je lui téléphone, elle n'a hélas pas reçu ma carte, c'était bien la peine que j'achète des timbres prioritaires ! Elle attend Christine qui doit déjeuner avec elle. Elle est bien allée chez le coiffeur mercredi, suite au rendez-vous que j'ai pris soin de lui prendre lors de mon passage et elle s'est fait faire une permanente. Elle sera donc toute belle pour le déjeuner surprise de demain. J'espère qu'elle ne sera pas trop contrariée car elle nous a dit à plusieurs reprises ne pas vouloir souhaiter cet anniversaire.
J'appelle une agence immobilière afin de prendre des informations supplémentaires sur des biens vus dans la région de Bernay et Livarot et je demande l'envoi de fiches techniques. Je me rends moi aussi chez le coiffeur... Mes cheveux ont souffert avec les deux shampoings à la bétadine. Je mets en ligne la petite bibliothèque et je commence à trier une malle de vêtements (entre vente sur Vinted et préparation pour le secours catholique) . J'ai déjà dans la soirée un appel pour la bibliothèque !
Samedi 30 novembre: Nous avons bien du mal à nous extirper de notre lit. Notre moral est quelque peu atteint face à l'incertitude ! Il nous faut pourtant avancer ! Nous sélectionnons une douzaine de maisons à visiter. Nous prendrons des rendez-vous lundi et nous rechercherons un hébergement, probablement en gîte, cela reviendra moins cher que l'hôtel.
La bibliothèque part en fin de matinée.
J'ai une pensée pour Maman qui fête ce midi son anniversaire dans un restaurant de L'Isle-Adam avec enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants. Je suis triste de ne pas être présente ! Catherine, Ameline et Christine me font parvenir des photos. Maman est en fait ravie de cette invitation surprise.
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| 90 ans Maman à L'Isle-Adam |
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| 90 ans Maman à L'Isle-Adam |
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| 90 ans Maman à L'Isle-Adam. Ameline et Catherine |
