lundi 25 juin 2018

Un clafoutis au tomates cerises (Véronique De Bure)

Depuis quelques années, les cadeaux que je fais le plus à mes parents et surtout à Maman, ce sont des livres... La lecture, bien confortablement installée au fond de son lit, à l'abri des petites manies de Papa, est l'un des plaisirs dont elle profite encore !   
Je recherche des romans de terroir, des romans dont l'histoire se déroule parfois pendant la guerre, l'occupation, l'exode... Je demande conseil aux libraires, d'où l'intérêt de sauvegarder les librairies ! Ce n'est pas sur Amazon que je trouverais ce service ! 
Dernièrement, j'ai offert à Maman "Un clafoutis aux tomates cerises" de Véronique de Bure... Elle a adoré. Et comme le plus souvent, Maman me prête le livre pour que je le lise, je viens à mon tour de le dévorer !  




"Un clafoutis aux tomates cerises", c'est le journal que tient Jeanne, pendant un an, du printemps de ses 90 ans à la fin de l'hiver des ses 91 ans.  Maman, qui a 88 ans, s'est retrouvée dans ce personnage de Jeanne qui en racontant son quotidien, se souvient de son enfance et de son adolescence pendant l'occupation, évoque ses joies, ses peines, ses regrets. 



Sans se plaindre et sans amertume, Jeanne raconte comment elle sent ses forces l'abandonner petit à petit, comment elle se détache des problèmes du monde, de son évolution qu'elle ne comprend plus beaucoup, comment son univers semple se rétrécir au fil des jours et ne lui faire aspirer qu'à des moments de sérénité face à une tasse de thé brûlant dans son jardin, avec ses mots croisés ou devant un petit verre avec ses fidèles amies qui hélas avec le temps lui font de plus en plus défaut.



Jeanne exprime aussi à quel point les fêtes de famille lui sont de plus en plus difficiles à vivre. Les repas qui s'éternisent, le brouhaha des conversations dont elle ne suit plus le fil et le désordre qui s'installe dans sa maison ! Elle n'aspire alors qu'à retrouver son lit !  

Et le progrès avec tous ces outils modernes auxquels elle ne comprend rien et qu'elle n'a pas envie de comprendre: le GPS, le téléphone portable, Internet... Comme je retrouve ici Maman ou la Maman de Jp qui sont complètement dépassées par tout cela. Maman a un téléphone portable, le plus simple possible, elle lit les SMS (qui la rassurent lorsque nous sommes sur la route) mais ne sait pas répondre ou écouter un message vocal... Pas question de lui proposer un smartphone, ce serait trop compliqué !  Difficile pour elle de concevoir qu'avec Google, on puisse retrouver une personne ! Ou qu'avec Facebook, on puisse voir des photos de ses petits enfants et de leurs compagnes ou compagnons... Alors une tablette ou un ordinateur portable, nous y avions songé à un moment, mais c'est vraiment trop compliqué ! 





La Maman de Jean-Paul a reçu en cadeau, il y a quelques années, une tablette de la part de Marie, sa plus jeune fille, qui lui a installé Facebook. Il a fallu fermer le compte car elle pensait que tous les messages qui apparaissaient sur sa page d'accueil lui étaient destinés et elle le vivait très mal ! 

Pour conclure, un roman très bien écrit, plein d'humour et d'émotion qui m'aide à comprendre que nos parents perdent petit à petit leurs forces, que pour eux le moindre déplacement est une épreuve, que recevoir trop de monde à la fois, n'est plus un plaisir pour eux... Mais qu'il faut avec les années qui avancent, conserver des petits plaisirs quotidiens même si ceux-ci peuvent paraître dérisoires !  Et puis, cerise sur le gâteau (et non pas tomate cerise), l'histoire se déroule dans l'Allier, à deux pas de chez nous... et un peu à Vichy !  Je vais aussi l'offrir à la Maman de Jp qui semble reprendre goût à la lecture après un épisode bien sombre ! 

samedi 23 juin 2018

Nos parents vieillissent (suite)

Didier, mon frère partant en vacances, Jp partant 8 jours sur un salon en Allemagne, j'ai loué un logement Airbnb tout près de chez mes parents pour les aider dans leur quotidien (courses, présence, RV médicaux...)
Depuis que Papa a fait plusieurs AVC consécutifs, il ne peut plus conduire, il a du mal à se déplacer, il tombe très souvent et tout devient compliqué. 
Maman est très fatiguée depuis ses propres problèmes de santé et a beaucoup de mal à vivre au quotidien les difficultés de papa, elle s'inquiète lorsqu'il part faire des courses, elle a toujours peur qu'il tombe...


 Il faut dire qu'elle l'a retrouvé plusieurs fois à terre, blessé... Les pompiers ont dû intervenir à plusieurs reprises.  


De plus, la discussion entre eux est devenue pratiquement impossible. Le journée de Papa est rythmée par les horaires des repas qui ont besoin d'être respectés à la lettre. Il semble qu'il soit heureux ainsi à condition que rien ne vienne perturber son petit rythme de vie. Le moindre changement, la moindre difficulté, aussi anodins qu'ils soient, le perturbe et il en fait une idée fixe. 



Cela va de la non réception de son Télé 7 jours, aux problèmes de parasols du jardin en passant par l'éphéméride de l'année à venir qu'il ne s'est pas encore procuré, le jardinier qui n'est pas venu, la pelouse qu'il doit tondre, le pain qu'il doit aller acheter... 

Le neurologue, consulté il y a bientôt un an nous a dit qu'il fallait envisager au plus vite une aide à domicile quotidienne mais Maman s'y refuse. Elle a envie d'être tranquille chez elle et elle a eu bien du mal à accepter une femme de ménage deux fois par semaine.   

Alors Didier consacre beaucoup de son temps à s'occuper d'eux car moi et Christine, ma soeur, nous sommes loin, mais parfois il nous appelle à l'aide car ce n'est pas facile. Papa est très exigeant, il ne peut plus se rendre seul à un rendez-vous chez l'opticien, l'audioprothésiste, le cardiologue...  Il réclame de l'aide dès que quelque chose ne fonctionne plus (antenne télé, réfrigérateur, lave-vaisselle...), il devient très maladroit et casse beaucoup, il ne se souvient plus du fonctionnement des appareils les plus simples... 

Alors, dès que nous le pouvons, nous tentons de le relayer. 

Le bilan de la semaine dernière me laisse très dubitative et inquiète. J'ai été contente de passer un peu de temps auprès de mes parents mais il faut batailler pour tout. J'ai dû faire le forcing pour que Maman aille passer une radio de la hanche (elle souffre beaucoup depuis qu'elle a dû relever Papa lors d'une récente chute !). Nous avons attendu près de deux heures les résultats !  J'ai dès le début de la semaine pris rendez-vous chez leurs audioprothésistes respectifs et n'ai pu obtenir des plages que le vendredi et encore pas dans le centre habituel pour Papa ! 




Je réalise que toutes ces démarches pour des personnes de cet âge sont impossibles sans une aide extérieure ! J'ai dû emmené Papa chez Audika à Enghien pour que l'on me dise qu'un bilan auditif n'était pas possible car Papa avait un bouchon dans une oreille. Il fallait prendre Rendez-vous chez un ORL. Evidemment, les délais pour obtenir ce rendez-vous sont très longs et papa ne peut pas y aller seul. 




L'après-midi, j'ai emmené Maman chez Grand Audition. Nous sommes restées deux heures sans que le réglage de ses appareils ait pu être réalisé, en raison d'un bug informatique ! Il fallait revenir le lendemain matin ! 




Je pensais rentrer assez tôt pour accompagner Papa chez son médecin généraliste qui ne reçoit pas sur rendez-vous mais lors de ses permanences... Mais il était trop tard !   J'ai demandé à Papa de se rendre le mardi suivant seul chez son médecin pour faire enlever son bouchon, ce qu'il a fait... Mais il a attendu de 13h à 17h ... Je trouve cela honteux de faire attendre un Monsieur âgé de 89 ans, qui a des séquelles suite à des AVC,  aussi longtemps, sans rendez-vous  ! Il a dû s'impatienter et le montrer. Résultat, son médecin lui a interdit de revenir seul en consultation. Il faut qu'un de ses enfants vienne avec lui. Facile !!! 






J'espérais au cours de cette semaine convaincre Maman de la nécessité d'avoir de l'aide extérieure,  mettre en place la livraison des repas... Mais c'est toujours un refus catégorique ! 










Nous sommes moi, mon frère et ma soeur bien désemparés mais nous n'avons à ce jour pas de solution ! Dans le même temps les parents de Jp ont également besoin de plus en plus d'aide ...  Heureusement, ils sont sept enfants dont plusieurs en région parisienne ! 

mardi 15 mai 2018

Nos parents vieillissent

Comme je l'ai déjà évoqué, nous avons la chance d'avoir nos quatre parents mais ils ont tous les quatre dépassé les 85 ans et nous sommes entrés dans une période très compliquée... 

Un peu de musique pour accompagner cet épisode de notre vie: 





Notre vie personnelle et professionnelle nous a éloignés de la région parisienne et donc de nos parents et si ces dernières années, nous avons pu nous évader assez souvent à travers la France et le monde, nos escapades actuelles nous ramènent le plus souvent auprès de nos parents qui ont besoin de présence, ce qui est bien normal, mais aussi de plus en plus d'aide ! 

Papa 1953
Papa vient de fêter ses 89 ans. Suite à plusieurs AVC, il a perdu beaucoup de son autonomie, tant du point de vue physique que cognitif. Il n'a plus d'équilibre, il fait de nombreuses chutes, a du mal à trouver ses mots, il ne sait plus faire fonctionner les appareils tels que l'alarme... Le moindre dysfonctionnement dans la maison est tout de suite un problème car il est tout perdu !  Et pourtant il y a encore quelques années, il était toujours prêt à nous aider dans nos déménagements respectifs et dans nos travaux de décoration... C'est très difficile de voir nos parents perdre petit à petit leurs capacités ! 

Mais Papa ne veut surtout pas aller en maison de retraite (et je le comprends !), il veut rester dans sa maison  dans laquelle, malgré ses difficultés, il vaque à ses occupations, entre son bureau, le sous sol, son jardin qu'il essaie d'entretenir au mieux en fonction de ses possibilités, le séjour, la cuisine, car les repas sont pour lui très importants et rythment sa vie !  Tous les matins, il part faire quelques courses à pied car il ne peut plus conduire depuis ses AVC, lui qui a parcouru la France entière dans le cadre de son activité professionnelle ! 
Depuis quelques jours, cela devient toutefois encore plus compliqué, il semble ne plus tenir sur ses jambes et des voisins ont dû à plusieurs reprises l'aider à rentrer à la maison.    




Maman 1953
Maman a 88 ans, elle a été opérée d'un cancer du sein en octobre 2016. Elle est très fatiguée, ses articulations la font beaucoup souffrir et elle se sent très lasse ! La dégradation physique et cognitive de papa lui est difficile à vivre. Elles est toujours inquiète, a toujours peur qu'il tombe, ne sait pas le relever lorsque cela se produit et les conversations entre eux ne sont guère plus possibles. Elle se réfugie plusieurs heures dans la journée au fond de son lit et n'a plus le courage de sortir, même pour se rendre chez le coiffeur ou chez le médecin ! Il n'y a plus que les visites de ses enfants ou de ses petits enfants qui lui redonnent un peu de gaieté et lui permettent de discuter. 
Toutefois Maman refuse à ce jour de l'aide extérieure (aide à domicile, portage de repas). Nous avons eu un mal, fou à lui faire accepter de l'aide 2 fois par semaine pour du ménage et du repassage. 




Mes parents. Août 2017

Heureusement Didier, mon frère habite à proximité et leur apporte beaucoup son aide (courses, petites réparations, présence...) mais il est toujours en activité et cela devient lourd pour lui. Il aurait vraiment besoin de se décharger plus souvent sur ses deux sœurs qui hélas habitent loin ! 

Je viens de louer un appartement airbnb à proximité de chez mes parents pour  8 jours au mois de juin et je vais faire mon possible pour leur faire accepter des solutions afin d'améliorer leur moral et leur quotidien. Mais je sais que cela sera très difficile ! 



Comme je le disais plus haut, nous avons la chance d'avoir nos quatre parents et les parents de Jp sont tout aussi âgés et ont aussi eu ces dernières années de gros soucis de santé. Nos weekends parisiens sont donc partagés entre nos deux couples de parents sans oublier dans la mesure du possible la visite à nos enfants... qui heureusement se joignent souvent à nous lors de nos visites à nos parents.



Paul, le papa de Jean-Paul,
dans les années 1950



Paul, le Papa de Jean-Paul vient de fêter ses 88 ans. Il a été opéré il y a environ 15 ans d'un cancer de l'intestin et il s'en est très bien remis. l'année dernière, il a subi une intervention suite à un anévrisme. Il a également des problèmes de prostate fréquents à son âge.
C'est un homme très dynamique qui s'occupe encore du club de rugby de sa commune, mais il est de plus en plus fatigué et semble parfois proche de la dépression. Il a rapidement la larme à l’œil. Il s'inquiète aussi beaucoup pour son épouse. Lui non plus n'est pas du tout enclin à accepter de l'aide extérieure. 











Jeannine, la maman de Jean-Paul, jeune fille
Jeannine, la Maman de Jean-Paul a 85 ans. Elle s'est fracturée le col du fémur il y a un peu moins de deux ans et est restée près de deux mois à l'hôpital suite à cette fracture. Depuis elle ne s'est jamais vraiment remise et elle a beaucoup de mal à se déplacer. 
Après avoir élevé ses 7 enfants, elle s'était mise à la peinture, une activité qui lui a procuré beaucoup de plaisir pendant des années. Mais depuis son hospitalisation, elle n'a pas réussi à s'y remettre. 
Nous l'avons trouvée, au fil des mois,  de plus en plus inquiète et son état s'est rapidement aggravé au cours des trois dernières semaines (dépression, paranoïa), ce qui a conduit Paul, son mari à  la conduire à l'hôpital. Elle est  depuis bientôt deux semaines hospitalisée dans un hôpital gériatrique et le diagnostic non encore officiellement confirmé car elle doit passer une IRM du cerveau, serait qu'elle aurait une maladie dégénérative de type Alzheimer. Une assistante sociale doit faire le point avec Paul et André, un des frères de Jean-Paul, qui heureusement n'habite pas loin de ses parents. 


Jeannine, Jean-Paul et Paul. 2010


Les nouvelles ne sont donc pas bonnes pour nos quatre parents et les semaines et les mois à venir ne vont pas être faciles ! Des déplacements de plus en plus fréquents en région parisienne vont être à prévoir et il nous faut nous armer de courage et de patience. 


La leçon à tirer est qu'il nous faut profiter de chaque moment de joie, qu'il nous faut relativiser les petits soucis sans importance du quotidien, éviter de nous accrocher pour des petits riens ... car les années passent vite, trop vite et que nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve ! 

Et je terminerai par la belle phrase d'Elsa triolet, écrivain résistante (1896-1970), vue la semaine dernière sur le pont qui franchit le Trieux à Pontrieux dans les Côtes d'Armor (une semaine bretonne parsemée de petits bonheurs !)

"On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est le temps qu'on croit avoir qui nous tue"

Pontrieux (Côtes d'Armor)

vendredi 16 mars 2018

Les photos de mariage

Lorsque j'étais petite, nous nous rendions presque chaque dimanche chez mes grand-parents paternels à Houilles. J'adorais leur maison, la maison dans laquelle mon père et sa sœur avaient grandi.


Houilles. mes grand-parents paternels et moi

J'adorais les odeurs de leur maison, les deux chambres de l'étage, celles de mon père et de ma tante avec leur lits hauts et leur édredons en plume sous lesquels il était si agréable de se réfugier lorsqu'il faisait froid et en cas de terreurs nocturnes !  Il n' y avait que le poêle à charbon du séjour pour chauffer toute la maison ! Les chambres étaient donc bien froides !  J'adorais le jardin avec l'ancien poulailler tout au fond et la réserve de jouets... 


Houilles. Devant la maison de mes grand-parents. Mon cousin Patrick et moi

J'adorais aussi les tartines de pain recouvertes de fraises toutes fraîches du  potager de mon grand-père (celles que la tortue n'avait pas encore dévorées) et que nous dégustions avec délice au goûter.  J'adorais aussi, lorsque je séjournais quelques jours chez mes grand-parents, prendre mon bain dans la baignoire en zinc, remplie d'eau de pluie, si douce pour la peau !  J'adorais voir ma grand-mère préparer son fameux pâté de lapin, dont je n'ai jamais pu retrouver le goût si exquis plus tard ! Je me souviens de la tendresse et de la voix de mon grand-père, toujours vêtu de son bleu de travail et de son béret ! 

Devant la maison de mes grand-parents. Notre 403


Et puis j'adorais me rendre dans la chambre de mes grand-parents et regarder la photo de leur mariage. Je demandais toujours à ma grand-mère de me dire le nom de chaque personne. Elle me disait en même temps que plusieurs de ces personnes étaient déjà décédées et cela m'attristait beaucoup. J'ai commencé à cette époque à réaliser que la vie n'était pas éternelle et je me souviens comme si c'était hier, du sentiment que j'éprouvais alors ! 

Et puis le temps a passé, mes grand-parents ont vendu un jour leur maison pour partir dans le midi et je n'ai plus pendant longtemps revu la photo de leur mariage. Ils sont décédés tous deux alors que j'étais devenue maman. Lorsque j'étais enfant, cela m'était tout à fait impossible d'imaginer leur disparition ! Et un jour j'ai retrouvé chez mes parents leur photo de mariage que je n'avais jamais oubliée. j'en ai été fort émue et c'est douloureux de se se dire que plus une seule des personnes présentes sur la photo n'est encore en vie aujourd'hui . 


La photo de mariage de mes grand-parents paternels

Car, les vieilles photos jaunies sont bien la preuve que nous ne sommes que de passage sur terre. Les générations se succèdent et chacune laisse place à une autre ! L'enfance s'envole en ne laissant que quelques souvenirs d'odeurs, de saveurs et de tendresse... Mais quelle richesse ! 

Aujourd'hui, je me plonge avec délectation et nostalgie dans les albums de mon enfance, ceux que ma maman a soigneusement créés année après année  et que nous adorions consulter lorsque nous étions encore à la maison. J'ai suivi plus tard son exemple en rassemblant également toutes les photos de ma petite famille dans de nombreux albums. 

Et j'ai retrouvé la photo de groupe du mariage de mes parents, mariage qui s'est déroulé 27 ans après le mariage de mes grand-parents. Je m'aperçois avec stupeur que sur les 38 personnes présentes, plus de 23 personnes sont aujourd'hui probablement disparues à commencer bien sûr par mes quatre grand-parents assis de chaque côté de mes parents. Ainsi va la vie... 


La photo de mariage de mes parents


Et si je poursuis, 27 ans après le mariage de mes parents, ce fut mon premier mariage... et  je m'aperçois avec beaucoup de tristesse que 7 personnes présentes sur cette photo ont déjà disparu, à commencer par le marié, le papa de mes enfants ! 


Photo de groupe de mon premier mariage

La vie il faut la savourer et l'apprécier au quotidien, elle est courte, chaque journée est précieuse et se lever chaque matin est un cadeau inestimable !  Le souvenir de toutes les personnes avec qui nous avons fait un bout de chemin ne doit jamais nous abandonner ! 

mercredi 7 février 2018

Le dentiste, je déteste !

Avec les années qui défilent, après les articulations, ce sont les dents qui nous font des misères... et arrive le moment où l'on parle plus de sa santé que de ses autres projets ! Aïe, aïe, aïe... lorsque nous étions jeunes, nous avions tendance à nous moquer de nos aînés et de leurs petits bobos... Et nous y voilà ! 




Alors comme j'ai subi 5 interventions en 5 ans :  mes deux genoux, ma cheville et mes deux épaules,  pour mes dents, j'ai fait la sourde oreille, j'ai pris des anti-inflammatoires lorsque j'avais vraiment trop mal et j'ai attendu... certainement trop car le verdict à ce jour est sans appel...  

Le bridge posé avec tant de difficultés il y a quelques années ( le dentiste n'arrivait plus à me retirer la pâte à empreinte ) a fait son temps et sous les deux dents qui supportent le bridge il y a une infection qui a commencé à détruire l'os ... 




La dentiste consultée m'a prescrit une semaine d'antibiotiques et des bains de bouche avant de me redonner un RV pour enlever le bridge et effectuer un curetage !  Puis dans 5 à 6 mois, un ou plusieurs implants pourront être posés  (des implants qui valent une petite fortune !)


Je me rends avec beaucoup d'inquiétude à ce second rendez-vous. Je sais qu'il va falloir me réhabituer à vivre quelques mois avec plusieurs dents en moins et le curetage me fait très peur ! A peine arrivée au cabinet, la dentiste me dit : c'est pour l'extraction !  Comment ça l'extraction, on a parlé d'enlever le bridge, d'effectuer un curetage, pas d’extraire des dents ! 



La dentiste me répond alors qu'elle m'avait bien expliqué ce qu'elle allait me faire et que si je n'ai pas compris c'est que je ne voulais pas entendre !!! 
Désolée mais moi je ne suis pas dentiste et si l'on doit m'arracher des dents, il faut me le dire clairement afin que je m'y prépare, voire que je prenne une dose de tranquillisants avant ! 

Ma dernière extraction de dent de sagesse  a été un véritable cauchemar et la dentiste m'a fortement réprimandée ! Que s'imaginent-ils donc ? Que l'on vient pour le plaisir ! 

Je suis donc repartie du cabinet sans nouveau RV et avec toutes mes dents ! 

Mais le problème n'était pas résolu pour autant, car l'infection est bien présente ! Alors Jp qui a compris mon grand désarroi, a pris RV avec sa dentiste, dans sa montagne et nous voilà hier, tous les deux dans ce nouveau cabinet,  Jp pour un détartrage et moi pour un nouveau diagnostic. 

Mais ce nouveau diagnostic est sans appel, il me faut renoncer à mon bridge, accepter l'extraction de deux dents et procéder à un curetage...





Et comme l'os est très endommagé, il faudra envisager d'ici 3 à 4 mois une greffe osseuse avant de pouvoir poser des implants ... RV à la fin du mois pour la suite ... Mais j'ai le temps de m'y préparer et de faire des économies !!! 




A bientôt pour la suite de mes aventures de sexagénaire ! 



lundi 5 février 2018

A la recherche d'une nouvelle demeure

Le temps passe et passe et nous voilà déjà en février d'une nouvelle année !
Nous avons passé  un agréable Noël en famille avec trois de nos enfants et Sonia, la compagne de Florent, puis Titouan nous a rejoints.  

Noël 2017


Une  jolie parenthèse au milieu de ma rééducation et de nos visites de maisons car à l'approche de nos fins de carrières respectives, nous avons décidé de trouver une maison avec un peu de terrain, un plus grand séjour et si possible une piscine ! 


Noël 2017

Nous nous sommes laissés vivre pendant quelques jours, sans contraintes, sans horaires... Les filles nous ont concocté un somptueux buffet que nous avons joyeusement partagé en dégustant une soupe de champagne et en ouvrant nos paquets ! 


Noël 2017


Noël 2017
  
Noël 2017



Noël 2017


Noël 2017


Puis nous nous sommes rendus en région parisienne afin de voir nos parents que nous voyons bien tristement perdre leur vitalité d'année en année ! Ainsi va la vie, mais ce n'est pas facile à accepter ! 

Et notre petit rythme a repris: Séances de kiné, de balnéo et maison pour moi, et le travail qui commence à peser bien lourd pour Jp ! 


Noël 2017

Mon épaule droite m'a bien fait souffrir en ce début d'année et mon moral s'en est ressenti ! 
Nous avons recommencé à visiter des maisons et c'est à la 25ème visite que nous avons enfin trouvé une maison correspondant à nos critères , dans nos prix et  avec une superbe piscine couverte en prime ! 




Offre d'achat, mise en vente de notre maison, diagnostics, Rv avec la banque et signature du compromis ont suivi jusqu'à ce que nous réalisions que les problèmes d'humidité récemment constatés sur notre maison risquaient de compromettre la vente... Alors à très grands regrets, nous avons fait marche arrière et nous nous apprêtons à effectuer les travaux de notre façade arrière et à identifier l'origine de l'humidité ! 

Notre rêve est temporairement reporté ! La raison l'a emporté ! Il me faut accuser le coup, mais il y a tellement de choses plus graves ! 

A bientôt. 


Une année bien perturbée. du 23 au 31 décembre 2020

Les douloureux événements de ces dernières semaines m'ont empêché de venir compléter mon blog,  je vais toutefois tenter de faire un rés...