mercredi 7 octobre 2020

Une année de grand changement. 1er au 12 septembre 2020

Mardi 1er septembre: Et oui, septembre est déjà là ! Quand je dis que nous n'avons pas vu l'été passer, entre notre emménagement, les travaux, les visites des enfants et petits enfants ! Comme je dois partir seule demain sur Paris pour garder jeudi mon petit Loup, je me mets à jour de lessive, je dois refaire cuire ma gelée de groseilles, trop liquide. Je prépare de la compote de poires sans sucre pour Loup et un gros pot à la cannelle pour Ameline et Fabien. Pendant ce temps, Jp qui ne chôme jamais dans notre nouvelle maison, taille toute la haie extérieure qui est bien longue avant de tout ramasser, ce qui n'est pas une mince affaire ! 
Et pour terminer ma journée, je prépare deux clafoutis aux prunelles... Et oui, nous avons découvert un nouvel arbre fruitier... Je découvre à quel point la nature peut être généreuse, il est donc plus que jamais nécessaire de la protéger ! Je les emporterai demain chez Maman et chez Fabien et Ameline... 
Avec toutes ces saines occupations, je ne me couche pas de bonne heure ! 


Clafoutis aux prunelles




Mercredi 2 septembre:  Cette nuit, Jp a beaucoup souffert d'une rage de dent, il a essayé des remèdes de grand-mère comme les clous de girofles avant de se résoudre à absorber du paracétamol à la codéine. Il a passé une très mauvaise nuit et n'a pu s'endormir que ce matin après avoir tenté sans succès d'obtenir un rendez-vous chez un dentiste. Comme je dois partir sur Paris il s'assure que ma petite Fox démarre et il la laisse tourner un peu pendant qu'il se douche. Puis il se remet à son bureau pour poursuivre sa quête d'un rendez-vous de dentiste... Soudain il m'appelle et me demande de lui apporter quelque chose de sucré, je le retrouve dans le fauteuil tout affaibli. Je me précipite dans la cuisine pour chercher quelque chose de sucré, je n'ai plus de jus de fruits, j'attrape un yaourt et je reviens dans le salon, je retrouve Jp inanimé, les yeux ouverts, la tête sur le côté... Je n'ose décrire ma frayeur, je l'ai vraiment cru parti !!! Je crie et j'appelle Yves notre peintre, je ne sais plus quoi faire, je sais qu'il faut très vite appeler les secours, mais je ne sais même plus attraper le téléphone , ni quel numéro faire ! Heureusement, Yves appelle le 15 depuis le jardin car la connexion ne marche pas bien dans la maison, je le suis, complètement perdue, n'osant pas regarder Jp et ne sachant pas ce que je dois faire. Lorsque je reviens dans le salon, Jp a par bonheur repris connaissance mais il a du mal à parler et il n'a plus aucune force. Je le questionne pour voir si son élocution est normale. Je pense qu'il a peut-être fait un AVC... Le médecin du SAMU demande à lui parler, elle le questionne pour faire un diagnostic, elle conclut en disant qu'il s'agit très probablement d'un malaise vagal et que ce n'est donc pas une urgence vitale. Il n'y a pas de véhicule disponible pour venir le chercher mais il faut que je l'emmène moi-même aux urgences pour comprendre l'origine du malaise. C'est l'hôpital de Lisieux qui est le plus proche. Encore traumatisée par la frayeur que je viens d'avoir, je ne me sens pas capable de prendre la voiture, mais il le faut ! Je charge vite mon téléphone, je prépare un sac avec tous les examens médicaux de Jp qui reste très affaibli dans le fauteuil. Je lui enfile avec beaucoup de difficulté ses chaussures, je rapproche la voiture et Yves m'aide à le faire monter. Jp tient à peine debout ! Je lui laisse les clefs et je lui confie la maison. 
Nous voilà partis pour l'hôpital de Lisieux, la route me parait bien longue et je suis très inquiète. Arrivés devant les urgences, j'aide Jp à sortir de la voiture et à marcher. Il a encore beaucoup de mal à se déplacer. 
Avec le Covid, il n'y a plus de salle d'attente aux urgences, il faut rentrer un par un. Heureusement il n'y a pas trop de monde. La personne à l'accueil monte un dossier, s'assure que Jp n'a aucun symptôme du Covid . Il est aussitôt conduit dans le service. Je ne suis pas autorisée à l'accompagner, je dois ressortir. Je n'aurai pas de nouvelles avant au moins deux heures. Il me faudrait rentrer à la maison mais dans la panique, je n'ai pas pris mes clefs, ni le portable de Jp. Yves a dû partir déjeuner et son numéro de téléphone est dans le portable de Jp. Je reste donc un bon moment devant l'hôpital. J'appelle Ameline pour l'informer que je ne suis pas en mesure de monter à Paris. J'appelle Maman pour lui dire que je ne viendrai pas. Je préviens aussi Christine et Didier dont c'est l'anniversaire aujourd'hui, mais je n'ai guère le cœur de le leur souhaiter. Finalement le temps passe, je retourne à plusieurs reprises prendre des nouvelles de Jp qui a été vu par le médecin. Il semblerait qu'il ait bien fait un malaise vagal, mais je n'en sais pas plus. Je finis par retrouver le numéro de téléphone d'Yves qui sera de retour chez nous le temps que je fasse la route. Je reprends donc le chemin de la maison. Il me faut absolument trouver un dentiste qui accepte de recevoir Jp en urgence.  Je passe plus de trente appels sur Livarot, Vimoutiers, Lisieux, Argentan et même Caen sans parvenir à décrocher de RV. Nous sommes mercredi, beaucoup de cabinets sont fermés, ceux qui sont ouverts me disent n'avoir pas encore pu rattraper le retard dû au confinement. De plus les rendez-vous sont réduits de moitié afin de permettre la désinfection complète du cabinet et des instruments entre chaque patient. Reste la solution des urgences dentaires qui ne fonctionnent que le dimanche matin ! 
Je rappelle les urgences de l'hôpital pour avoir des nouvelles. de Jp. Il dort et est encore faible. Il faut que je rappelle dans une heure 30 pour savoir ce qui sera décidé. J'ai alors en ligne le médecin qui a suivi Jp. Il était prévu qu'il sorte mais il a refait de nouveaux malaises et ils vont le garder sous surveillance cette nuit. S'il a une chambre, je pourrai peut-être le voir. Je range un peu la maison, je rentre mon linge et je prépare un sac pour Jp avec son téléphone et une part de clafoutis car il n'a rien mangé depuis hier soir ! A vrai dire, moi non plus !  Je confie à nouveau la maison et les clefs à Yves et je reprends la route de Lisieux. Lorsque j'arrive aux urgences, la personne de l'accueil prend le sac mais je ne suis pas autorisée à voir Jp qui est dans une petite chambre des urgences. Heureusement, comme il a récupéré son téléphone, il peut m'appeler, il me dit qu'il n'a pas encore le droit de se lever mais qu'il se sent un peu mieux. Je reprends, bien désemparée la route de la maison. J'ai héla oublié de prendre le chargeur du téléphone de Jp et je sais que sa batterie ne tient pas longtemps la charge. J'envisage donc sans le dire de refaire un autre aller-retour. 
Il fait presque nuit lorsque j'arrive. J'ai eu Ameline au téléphone sur la route. Fabien a proposé que sa Maman appelle, en qualité de médecin, le médecin des urgences pour en savoir un peu plus. C'est très gentil der sa part, et j'ai un grand besoin d'être rassurée. 
J'appelle Jp pour le rassurer et lui dire que je suis bien rentrée. Je refais un coup de ménage à l'étage car Yves a fait aujourd'hui beaucoup de ponçage, je ferme tous les volets, j'attrape le chargeur de Jp et je repars pour Lisieux. Il est déjà 22h lorsque j'arrive devant les urgences. Entre temps, Ameline m'a rappelée pour me dire que la Maman de Fabien avait eu en ligne l'interne des urgences qui l'a rassurée sur l'état de santé de Jp. Il lui a confirmé que Jp avait fait des malaises vagaux liés à sa douleur dentaire et à une intolérance des médicaments à la codéine qu'il avait pris. Qu'il est sous clamoxyl et sous anti-douleur, qu'il va beaucoup mieux et que si tout va bien, il sortira demain. C'est ce même interne qui est à l'accueil des urgences lorsque je me présente. Je me sens donc plus rassurée même si je le serai d'avantage lorsque Jp sera sorti ! 

Il n'est pas loin de 23 heures lorsque je regagne définitivement la maison. Deux yaourts et une infusion et me voilà en train d'écrire pour me soulager le récit de cette journée bien particulière. Je ne parviens pas à me sortir de la tête la vision de Jp inanimé, les yeux ouverts dans son fauteuil. J'avais déjà vécu les malaises vagaux de Rémy et d'Ameline mais je crois que jamais je n'ai été si effrayée. Je réalise une fois de plus que la  vie est extrêmement fragile, que toutes les petites disputes sont bien futiles, que l'on ne doit pas jamais perdre de vue, que tout peut s'arrêter à tout instant ! Alors il faut profiter au maximum de chaque moment de nos vies et ne plus s'encombrer de petits tracas sans importances... Que cet événement me serve vraiment de leçon et que je ne l'oublie pas !!! 

Florent m'a appelée pendant que j'écrivais et cela m'a fait beaucoup de bien de parler avec lui sereinement. Il s'emballe vite dès qu'il parle de ses idées mais il a un bon fond.  Je les rappellerai lui et Ameline demain pour savoir si nous maintenons notre weekend avec eux. Cela dépendra de la sortie de Jp et de son état. De toute façon, si les enfants viennent, je mets Jp au repos forcé ! Car je pense sincèrement qu'il a voulu trop en faire depuis notre emménagement et qu'il doit absolument ralentir. Il n'a plus 20 ans, ni même 30, 40 ou 50 ans ... Dans l'enthousiasme de l'arrivée dans notre nouvelle maison qu'il dit chaque jour adorer, il n'a pas ménagé ses forces ! Je sais que c'est aussi pour que m'y sente vite bien, moi qui étais un peu plus réticente par rapport à cette maison. Je me sens donc un peu responsable ! 


Il est 2h30, il serait grand temps que je tente d'aller me coucher car moi aussi je dois tenir le coup ! 
Lorsque j'ai décidé de commencer ce journal pour conter les événements d'une année complète, je n'aurais jamais pensé que celle-ci serait aussi mouvementée avec des moments de joie et des moments de peine... C'est un peu ça la vie !  On sourit, on rit , on se réjouit, on s'inquiète et on pleure !    



Jeudi 3 septembre: Après une bien courte nuit, seule dans le grand lit et dans la grande maison, j'envoie dès mon réveil un message à Jp. J'ai hâte de savoir si sa nuit s'est bien passée. Comme je n'ai pas de réponse, je l'appelle. Il va bien, il est en train de boire son café et il va probablement sortir ce matin !  Je me prépare
pour être prête à aller le chercher. Il me rappelle vers 10h30 pour me dire qu'il est lavé, habillé et prêt à sortir. Je reprends une fois de plus la route de l'hôpital de Lisieux et je retrouve Jp devant les urgences. Nous décidons pour nous changer les idées d'aller déjeuner à Trouville. Jp s'en sent la force. Il est sous antibiotique et sous anti-douleur et sa tension est redevenue normale.  Nous déjeunons dans une brasserie près du port de Trouville, puis nous faisons un petit tour jusqu'à la plage. Jp se sent tout de même fatigué et il a très envie de rentrer.


Trouville

Trouville

Trouville

Trouville

Trouville

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Trouville

Trouville

Trouville

Trouville

Trouville

Trouville

Trouville

Trouville

Trouville

Trouville

Trouville



Une fois à la maison, je m'écroule dans le canapé, je ressens le contre-coup des violentes émotions de ces deux derniers jours. Les événements d'hier m'ont beaucoup fait réfléchir et je me dis que nous ne sommes jamais préparés à vivre la perte de son compagnon de vie, que si cela devait arriver, je serais dans un tel état de détresse que je crois que serais incapable de faire face à tout ce qu'il faut faire. Nous devons donc y penser et prendre le maximum de dispositions pour nous faciliter à l'un comme à l'autre les démarches. Il nous faudrait créer un dossier dans lequel il y aurait tous les papiers et informations nécessaires. Il nous faudrait reprendre un rendez-vous chez un notaire de la région pour faire transférer les dispositions que nous avions prises lors de notre mariage. 
Je compte tellement sur Jp pour tout ce qui est bricolage et entretien de la maison que sans lui, j'ai l'impression que je ne saurais rien faire Et c'est une grave erreur. Je dois absolument être plus autonome pour ce qui concerne la maison. 
Il nous faut donc organiser tout cela puis ne plus y penser et profiter le plus longtemps possible du bonheur d'être ensemble et en bonne santé. 
Nous rappelons Ameline et Florent pour leur confirmer qu'ils peuvent venir ce weekend. Nous ferons en sorte de ne pas en faire trop pour ne pas fatiguer Jp.



Vendredi 4 septembre : J'ai pris hier soir un xanax pour être certaine de faire une bonne nuit. J'en avais grand besoin. Jp a aussi bien dormi mais s'est levé avant moi pour ouvrir la porte à Yves, notre peintre qui, après l'enduit, s'attaque à la peinture de la salle de bains.  Jp a repris des forces, aidé par les médicaments. Il broie du bois, se rend à Livarot, à Vimoutiers . Il fait une pause musicale. Il a réinstallé son coin saxo dans la dépendance. C'est la première fois qu'il rejoue depuis notre déménagement.  Pendant ce temps, je tonds une nouvelle fois la pelouse qui a beaucoup poussé avec l'alternance de pluie et de soleil actuelle. Puis Jp part à Lisieux pour aller chercher les planches qu'il a commandées pour ses carrés de potager. 
J'appelle Maman afin se savoir comment s'est passée la présentation de sa nouvelle femme de ménage. Elle a refusé que la dame de l'association vienne, comme cela était convenu et je n'arrive pas à savoir si c'est elle qui a téléphoné pour annuler ou si elle a refusé de la recevoir à son arrivée. Elle ne me dit que ce qu'elle veut bien me dire. Elle me confirme qu'elle ne veut pas de remplaçante et qu'elle en a assez d'avoir des personnes extérieures qui viennent chez elle. Elle veut pouvoir rester couchée autant que bon lui semble ! Maman ne nous facilite vraiment pas la vie ! 
Après avoir été tous deux bien occupés, chacun de notre côté, nous passons une soirée tranquille. J'encourage Jp à se coucher de bonne heure sans m'attendre, moi qui suis beaucoup plus noctambule ! 
Ameline et Loup arriveront demain en début d'après-midi à Bernay et Florent et Sonia dans la soirée. Le programme est donc bien chargé d'autant plus que Yves doit venir demain matin pour poursuivre la peinture. 




Samedi 5 septembre: Branle-bas de combat ce matin. Yves est venu travailler et je vais faire les courses pendant que Jp se charge du ménage après le départ d'Yves. Puis je pars chercher Ameline et Loup à la gare de Bernay.  Loup m'accueille avec un grand sourire. Ils n'ont pas déjeuné. Nous nous attablons autour d'une tasse de thé et une pâtisserie pendant qu Loup dévore ses petits pots. Puis nous faisons un tour dans le très agréable centre-ville à la recherche de cadeaux pour Jp et pour Florent. 
Lorsque nous arrivons à la maison, il est presque l'heure pour Jp d'aller chercher Florent et Sonia. Dommage que tout notre petit monde ne soit pas arrivé par le même train ! Pour ne pas trop fatiguer Jp, c'est Florent qui prend le volant au retour. Pendant ce temps, nous préparons avec Ameline un apéro dînatoire. Jp va rapidement se coucher. Il se sent encore bien fatigué. 




Dimanche 6 septembre:  J'ai fait sonner mon réveil un peu avant 9h pour appeler les urgences dentaires du Calvados. Après une multitude d'appels, je suis renvoyer vers la messagerie d'un téléphone portable. Je tente d'appeler les urgences dentaires de l'Orne qui finissent par me répondre après de multiples appels. Ils sont saturés et ne peuvent pas donner de rv. Le seul conseil qui m'est donné est de demander au médecin généraliste une prescription pour une radio panoramique qui permettrait de diagnostiquer l'origine de la douleur !  C'est vraiment de la folie ! Se faire soigner est devenu un vrai challenge ! 
Tout le monde, y compris Loup fait la grasse matinée. Nous prenons donc un petit déjeuner bien tardif. Nous proposons une sortie à Honfleur et il est donc bien tard lorsque nous prenons la route, tous dans la Nissan ! Comme il fait beau et doux, nous profitons d'une agréable balade autour du port et en direction de la plage, en longeant le jardin des célébrités.  
A notre retour, nous préparons vite un dîner autour d'un barbecue. 


Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur

Honfleur




Lundi 7 septembre:  Nous prenons à nouveau un petit déjeuner tardif. Ameline nous prépare de délicieux pancakes à la banane, sans farine... parfaits pour un régime sans gluten !  La matinée et le début d'après-midi s'écoulent hélas bien vite et il nous faut préparer sans tarder un repas à partager avant le départ d'Ameline et Loup qui reprennent le train à 17h58. Personne n'a toutefois bien faim et personne ne se presse ce qui génère un peu de tension car je ne veux pas avoir à prendre la route sous pression !  Nous célébrons dignement l'anniversaire de notre jp qui nous a fait bien peur... surtout à moi ! 

Déjeuner d'anniversaire


Ameline et Loup arrivent juste à l'heure pour leur train. Yves termine la peinture de la salle de bains en fin d'après-midi, ce qui nous permet de refaire un dernier nettoyage du chantier qui a bien pris forme !  
Nous terminons la soirée autour d'une partie de rummikub avec Florent et Sonia. 




Mardi 8 septembre:  Nous prenons notre petit déjeuner dans le jardin puis Florent et Sonia  préparent leurs affaires pour prendre leur train en tout début d'après-midi. 
Notre après-midi se termine en douceur. Nous avons besoin tous deux de nous reposer et de nous remettre de nos émotions ! Surtout moi qui fais une petite déprime en contre-coup de ma grosse frayeur de mercredi dernier ! 
Jp par contre commence à être vraiment très inquiet car il ne parvient pas à joindre Edouard depuis que nous lui avons ramené Titouan. 




Mercredi 9 septembre:  Jp se remet au travail tranquillement afin de terminer la salle de bains. Il doit terminer d'ajuster et de recouvrir la planche qui recouvre le coffrage et installer un luminaire. Pour ma part, je ne suis pas courageuse... Je dors toujours mal et j'ai besoin de souffler et de soigner mon anxiété !  
Jp finit par joindre Edouard en appelant à son travail !  


  

Jeudi 10 septembre: Jp pose le radiateur de la salle de bains et part acheter les plinthes en bois qu'il faudra peindre.
Je parviens à prendre un rendez-vous chez un dentiste pour le 28 septembre, impossible de faire mieux ! Je prends aussi un rendez-vous dans un centre de radiologie pour un panoramique dentaire. Nous récupérerons l'ordonnance au cabinet médical mardi... scotchée sur la porte... 
Catherine qui souffre toujours d'importants maux de tête depuis son encéphalite, a passé une IRM ce matin. Elle aura les résultats lundi. 
Sonia a passé quant à elle une échographie. Elle a une infection de la trompe gauche qui explique ses douleurs et ses difficultés à être enceinte. Un traitement antibiotique devrait y remédier.  Tous ces soucis de santé sont bien anxiogènes !  
Maman, qui ne m'appelle jamais, me téléphone en fin d'après-midi pour me dire qu'elle est très en colère contre l'association d'aide à domicile qui lui aurait envoyé une aide ménagère aujourd'hui sans la prévenir ! Après appel de l'association, elle aurait bien été prévenue mais comme elle ne sait jamais trop quel jour on est et qu'elle oublie les rendez-vous, je ne peux pas trop accabler l'association. Elle m'en veut à moi aussi de m'en occuper car elle préférerait être libérée de toutes ces contraintes !!! Pas facile ! 




Vendredi 11 septembre: Après une grasse matinée bien méritée, nous voici tous les deux au travail, Jp pose les plinthes de la salle de bains et je tonds à nouveau la totalité du jardin : 6 bonnes heures de travail car l'herbe a bien poussé et j'étais tombée en panne d'essence la semaine dernière.  Nous sommes épuisés après tous ces efforts !  Un petit apéro s'impose ! Florent avait un entretien aujourd'hui, j'espère que tout s'est passé pour le mieux.  



Ameline et Fabien nous offrent une nuit en chambre d'hôte à Giverny dimanche soir. Ils nous ont pris des billets pour visiter dans l'après-midi la maison de Monet et nous devons les retrouver pour le déjeuner sur place. Nous fêterons ainsi ensemble l'anniversaire d'Ameline 😃😃 

  



Samedi 12 septembre:  Ameline fête aujourd'hui ses 34 ans.... Je n'ai pas vu passer toutes ces années et je tente de lui concocter un petit film qui résume toutes ces belles années ! Et comme je ne suis pas experte et que je ne dispose pas d'outils très performants, je galère et j'y passe une partie de la nuit ! Mais j'ai revécu avec émotion à travers les photos chacune de ces 34 années ! 



Allez vite au lit, une belle journée nous attend demain.  


    

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