dimanche 16 août 2020

Une année de grand changement. 27 juillet au 9 août 2020

Lundi 27 juillet: Allez Titouan, on sort encore aujourd'hui ! Direction les plages du débarquement pour parfaire ta connaissance de la seconde guerre mondiale. Le temps est couvert et même parfois un peu pluvieux, une météo parfaite pour se mettre dans l'ambiance. 

Première étape: Omaha Beach à Colleville-sur-Mer, la plus tragiquement célèbre des cinq plages du débarquement de Normandie, surnommée "Bloody Beach" car c'est ici que le nombre de morts alliés fut le plus élevé, dans la journée du 6 juin 1944. 


Omaha Beach

Omaha Beach

Omaha Beach

Omaha Beach

Omaha Beach

Omaha Beach

Omaha Beach

Omaha Beach



Omaha Beach

Omaha Beach

Omaha Beach

Omaha Beach
   


Surplombant la plage, le cimetière militaire américain est un impressionnant lieu de mémoire. 


Omaha Beach. Site du cimetière militaire américain

Omaha Beach. Site du cimetière militaire américain


Le cimetière est composé de dix blocs de tombes où reposent les corps de 9388 soldats dont 307 inconnus et 4 femmes. 


Omaha Beach. Le cimetière militaire américain

Omaha Beach. Site du cimetière militaire américain. Le mémorial



La statue en bronze au centre du mémorial, haute de 7 mètres et oeuvre de Donald de Lue, symbolise "l'esprit de la jeunesse américaine s'élevant des flots"


Omaha Beach. Site du cimetière militaire américain. Le mémorial



Notre étape suivante est la station balnéaire d'Arromanches ou Gold Beach. Au coeur des plages du débarquement, Arromanches doit sa renommée aux vestiges du port artificiel qui fut installé par les troupes alliées afin d'approvisionner les troupes débarquées en armes et en munitions.  


Arromanches

Arromanches

Arromanches

Arromanches

Arromanches. Les vestiges du port artificiel

Arromanches

Arromanches. Photo du débarquement

Arromanches. Canon allemand de 88mm

Arromanches. Gold Beach

Arromanches. Gold Beach

Arromanches. Gold Beach

Arromanches. Gold Beach



Pour notre troisième et dernière étape, nous nous rendons à Courseulles-sur-Mer pour y découvrir Juno Beach, au grand désespoir de Titouan qui voudrait rentrer !  14000 jeunes canadiens, engagés volontaires y débarquèrent le 6 juin 1944. Près de la moitié périrent sur ce secteur. 
La ville de Courseulles-sur-Mer avec ses vilaines constructions modernes ne présente aucun intérêt mais la plage est grande et belle et la lumière magique, en cette fin de journée. 


Juno Beach

Juno Beach

Juno Beach

Juno Beach

Juno Beach

Juno Beach

Juno Beach

Juno Beach

Juno Beach

Juno Beach

Juno Beach
  



Mardi 28 juillet: Pour ta dernière journée en Normandie, nous te laissons un peu tranquille, Titouan. Si tu peux juste aider ton Papy à broyer quelques branches, il en sera ravi ! 


Titouan en Normandie




Mercredi 29 juillet: Après avoir fait des courses pour Maman et le dîner de ce soir, nous reprenons la route de la région parisienne pour la première fois depuis le début du confinement. Nous avons des bouchons avant d'arriver à Nanterre où nous déposons Titouan chez son père avant de nous rendre à Bezons où nous attend Maman qui est ravie de nous revoir et qui veille jusqu'à minuit à discuter et à regarder nos photos. 




Jeudi 30 juillet: Jp part déjeuner à La Défense avec Edouard et Titouan qui reprend le train aujourd'hui pour Saint-Etienne. J'en profite pour changer les draps de Maman. Nous jouons au scrabble en attendant d'aller chercher Ameline et Loup à la gare de Houilles où il est impressionnant de voir tous les voyageurs masqués ! 

Gare de Houilles


Bon finalement, suite à un incident sur la ligne, Ameline et Loup sont bloqués à Nanterre où nous allons les chercher.

Nous passons une très agréable fin de journée, tous ensemble et maman  est très heureuse de profiter de son arrière-petit-fils qui se montre très joyeux et adorable. 

Au jardin avec Maman, Ameline, Jp et Loup


Après le dîner, Jp et moi, ramenons Ameline et Loup  à Paris. 




Vendredi 31 juillet: J'ai pris rendez-vous chez le coiffeur pour Maman à 11h. C'est aujourd'hui la journée la plus chaude et la coiffeuse nous fait attendre longtemps. Avec le masque, la chaleur est vraiment insupportable mais Maman attend patiemment et revient toute belle.

Maman chez le coiffeur

Maman après le rendez-vous chez le coiffeur


 Nous déjeunons rapidement et légèrement dans le jardin puis Jp part à Domont afin de voir sa Maman et de discuter de l'avenir et de l'organisation avec ses frères et Marie qui vient de passer une semaine auprès de sa Maman pour remplacer Michèle.  J'ai préféré les laisser discuter entre eux et je reste avec Maman, ce qui me permet de discuter avec la femme de ménage pendant que Maman fait sa sieste. A son réveil, nous faisons une nouvelle partie de scrabble en attendant le retour de Jp. Puis nous repartons vers la Normandie, heureux de fuir la fournaise de la région parisienne ainsi que les risques de contagion.  




Samedi 1er août et dimanche 2 août: Après ce court séjour sous la canicule parisienne, nous nous offrons un weekend de repos bien mérité, d'autant plus qu'il fait très chaud ici aussi ! Nous sommes ravis de retrouver notre maison normande que nous commençons à bien nous approprier. Le salon est maintenant terminé et nos deux pièces sont beaucoup plus lumineuses avec les poutres peintes en blanc !    




Lundi 3 août: Après un début de matinée tranquille, Jp part chez Monsieur Bricolage afin d'acheter les crochets pour remettre quelques tableaux aux murs, il doit aussi prendre de l'essence pour la tondeuse et réserver une camionnette pour demain car nous avons repéré sur le Bon Coin, une bibliothèque Interior's de la collection "Châteaux"  qui serait moins haute que la nôtre. 
A son retour, je me mets à tondre puis à ramasser le petit bois, nous dînons bien tard... Il me reste après le dîner à faire ma confiture rhubarbe- reines-claudes (j'ai trouvé un nouveau prunier ! ) et une série de yaourts. La vie à la campagne n'est vraiment pas de tout repos ! 




Mardi 4 août: Nous prenons la route juste un peu après midi en direction de Fécamp avec la camionnette que Jp est allé chercher ce matin. Il y a près de 2 heures de route et nous empruntons le pont de Normandie. 

Le pont de Normandie


Le pont de Normandie

Le pont de Normandie



Nous arrivons juste un peu avant 14 heures. La bibliothèque est sympa, d'un modèle antérieur à la nôtre, toute en bois massif, un peu vintage. Elle se trouve tout au fond du jardin d'une belle maison en centre ville de Fécamp. On ne s'attend pas à trouver derrière la porte qui donne directement sur une petite rue assez tranquille, un joli jardin, à l'abri du bruit et des regards, à deux pas des commerces et de la plage. Nous partons aussitôt dans le centre retirer des espèces et acheter des sandwichs. 
A notre retour,  le meuble est bien lourd et Jp, aidé de son propriétaire, qui souffre du dos, peine à le déplacer et à le charger dans la camionnette.  Nous reprenons rapidement la route car il est déjà plus de 15 heures et nous devons rendre le véhicule avant 18 heures. 
Nous peinons à nouveau à décharger à nous deux la bibliothèque. Heureusement il n'y a pas d'escalier et nous rentrons le meuble par la porte-fenêtre du salon. Jp part rapporter la camionnette pendant que je procède au nettoyage approfondi de notre nouveau meuble. 
A son retour, Jp fixe les étagères et je commence à vider des cartons de livres et de DVD. J'en profite pour ranger l'armoire du bureau et à faire de la place pour les albums photos... Un travail que je n'avais pas encore eu le temps de faire depuis la fin des travaux de peinture puisque nous étions partis aussitôt sur Paris. 
Pendant ce temps, Jp organise un branchement propre et pratique de la télé, de la Live-box, des enceintes et du lecteur DVD. 
Nous sommes parfaitement satisfaits du résultat, nous voilà avec un salon refait à neuf et très chaleureux ☺☺



Py a appelé ce soir pour dire que comme ils sont tous deux en vacances et que la Bretagne n'est pas confinée, ils souhaitent venir passer une semaine , avec les filles, chez nous à compter de lundi... Didier et Catherine,  à peine repartis, il nous faudra refaire vite les lits... Jp est ravi, s'ils souhaitent revenir, c'est qu'ils se sont bien plu dans notre maison normande. 
Nous ne résistons pas à la tentation de dîner dans notre salon relooké devant un film. 



Mercredi  5 août: Il commence à faire chaud aujourd'hui et nous ne tardons pas à fermer les volets pour conserver la fraîcheur dans la maison. Je poursuis mon opération "vidage de cartons" "remplissage de la bibliothèque" .





Notre petit chalet commence heureusement à se vider. Nous espérons pouvoir l'aménager avant l'été prochain pour les petits enfants. 
Des fissures sont déjà hélas réapparues sur l'un des murs du bureau ... c'est la partie ancienne de la maison et les murs travaillent ! Nous réfléchissons à l'aménagement de la pièce. Nous pourrions utiliser ce mur pour y placer une autre bibliothèque mais cela obligerait à déplacer le piano sur un autre mur et cela n'est en fait pas possible car il y a la fenêtre au milieu et, mesures prises,  pas assez de place pour le piano de part et d'autre de la fenêtre ! Le piano doit rester à sa place initiale et nous devons trouver une ou deux petites bibliothèques à placer de chaque côté de la fenêtre.  C'est donc reparti pour des recherches sur le Bon Coin ! 
Nous envisageons de nous rendre à Caen demain afin de nous rendre chez Ikea, afin de remplacer le matelas défectueux pour Th.. ou de prendre un lit gigogne qui permettrait de coucher les deux filles. Nous aimerions bien également commander notre second canapé club chez Cuir Center avec l'échantillon couleur que nous avons récupéré sous le fauteuil. 
De plus le carrelage de la salle de bains est arrivé et nous pourrions passer le prendre par la même occasion... Voilà une journée encore bien chargée qui s'annonce ! 
J'ai un appel d'Ameline qui est au parc avec son petit Loup. Ils doivent partir lundi ou mardi prochain en direction du Portugal. Ils sont un peu inquiets, ils doivent partir avec le frère de Fabien, sa femme et leur fils Arthur qui attendent le résultat du test "Covid" car un enfant de la crèche d'Arthur a été testé positif... S'ils étaient eux aussi positifs, leur départ pour le Portugal serait fort compromis ! 
La soirée se termine avec 3 heures de repassage ! 



Jeudi 6 août:  Il est 3h30 du matin et je n'arrive pas, une fois de plus, à trouver le sommeil. Trop de choses me trottent dans la tête !  De plus j'ai toujours mal au ventre dès que je suis allongée. Je me refuse à prendre systématiquement un demi xanax pour garantir mon sommeil car j'ai trop peur de m'accoutumer et je sais que c'est très mauvais d'en prendre de façon prolongée ! C'est pourtant confortable ! J'envie Jp qui s'endort, aussitôt la tête sur l'oreiller ! 
Le temps qui passe si vite m'angoisse beaucoup, surtout quand je vois la vitesse à laquelle l'état de nos 4 parents s'est dégradé ! Lorsque je vois que Maman n'a plus guère le goût de vivre ! Pour avoir envie de vivre, il faut continuer à avoir des projets , avoir un horizon... Or depuis que Papa et Maman ne voyageaient plus, j'ai bien vu que leur moral s'est petit à petit dégradé, même avant l'AVC de Papa. Maman, qui avait honte de lui en voyage, ne voulait plus bouger, et Papa en a beaucoup souffert ! J'ai un peu peur que cette nouvelle maison qui nous tient pour l'instant en haleine, tant il y a à faire et à découvrir... travaux à réaliser, nouveaux meubles à dénicher, jardin à entretenir, fruits à récolter, confitures, tartes... à cuisiner. Toutes les visites à organiser, notre maison à faire découvrir aux uns et aux autres.  Mais une fois que nous y serons bien installés, l'enthousiasme des débuts risque de retomber, la routine va forcément s'installer et il me faut être réaliste, nous ferons moins de voyages moins d'escapades car notre budget va être beaucoup plus restreint ! Alors, c'est vrai que même si nous sentons très bien ici, au calme, dans un superbe environnement, la vie de globe-trotters dont nous avions rêvé, ne sera probablement pas possible, pour des raisons financières mais aussi parce que nos capacités physiques vont diminuer ... Et la pandémie qui est toujours bien active, ne va pas nous inciter à nous déplacer dans les semaines à venir ... 

Depuis plusieurs semaines, notre rythme de vie quelque peu effréné, ne me laisse guère le temps d'aller sur Internet et les réseaux sociaux et je m'aperçois que je peux tout à fait m'en passer. Il m'est plus agréable de m'affairer dans la maison ou dans le jardin, de cueillir des fruits, faire des confitures, des yaourts maison, de lire... De ce fait, j'ai beaucoup de mal à poursuivre mes récits journaliers dont je vais essayer de reprendre le fil ... Je ne me rends pratiquement plus non plus sur FB et je réalise à quel point cela peut paraître futile et contraignant  de s'astreindre à publier des photos à thème chaque jour... dans le but de recueillir quelques "j'aime", quelques commentaires. Il est vrai que je n'ai plus vraiment le loisir d'aller faire des photos et je reconnais que cela me manque un peu ! Le plaisir reviendra probablement à l'automne lorsque nous serons bien installés et que les visites seront moins nombreuses ! 

Il est maintenant plus de 5 heures du matin, je vais tenter d'aller dormir un peu. J'ai fait sonner mon téléphone à 8h45 ! 
Je parviens à m'endormir avec difficulté jusqu'à 10h30. Nous voulions partir à Caen pas trop tard, nous ne partons finalement qu'à midi 30. Direction Ikea pour commencer où nous déjeunons pour un prix très modique. Puis nous partons à la recherche de lits gigogne pour les filles de Py et Nolwenn. Nous ne trouvons rien d'intéressant, pas même un matelas aux dimensions du sommier... celui que nous avions installé a perdu un de ses ressorts... Les sauts des filles sur le matelas y seraient ils pour quelque chose ? Ou est-ce le matelas qui a rendu l'âme en raison de son grand âge ! Nous effectuons quelques menus achats pour la maison en profitant de la climatisation du magasin car il commence à faire très chaud ! Nous nous rendons ensuite chez Cuir Center afin de commander un second canapé club assorti à notre salon. Jp tente désespérément une négociation ! 

Sur la route du retour, j'ai un appel de Florent qui m'annonce qu'il a perdu son emploi. Il est d'une humeur exécrable et me refait son discours habituel "Mais Maman, ce sera bientôt l'apocalypse, je n'attends que cela... Ce monde capitaliste ne veut pas de moi car je suis gauchiste et que je sais ce que personne ne veut entendre... et toi comme les autres... " Lorsqu'il part sur ce genre de discours, il est impossible de dialoguer. Nous sommes de toute façon dans le faux et donc bien mal placés pour lui donner des conseils. Je suis une fois de plus très attristée, inquiète quant à son avenir et complètement désemparée !  Comment mon fils a t-il pu devenir cet individu si éloigné de nous dans sa façon de penser et si protestataire... Bien-sûr nous ne vivons pas dans un monde parfait, l'avenir de notre planète est très inquiétant et aucun gouvernement ne semble prêt à prendre des mesures drastiques pour y remédier. Mais aucune période de l'histoire ni aucun pays n'ont connu de situation parfaite, sans conflits, sans inégalités, sans misère... Et je préfère de loin vivre en France et à notre époque que dans la plupart des pays du monde ! 

Je rentre bien triste dans notre maison et j'écris après dîner un long courrier à Florent à la fois pour lui dire que je l'aime et que j'espère de tout mon cœur qu'il va trouver les ressources nécessaires pour rebondir et que je suis convaincue qu'il saura exploiter ses talents. 



Vendredi 7 août: C'est aujourd'hui la journée la plus chaude de la semaine et il nous faut beaucoup de courage pour sortir de notre tanière qui reste fraîche à l'intérieur.  Nous partons en direction de la petite ville de Pont-L'évêque que nous n'avions pas encore eu l'occasion de visiter. Il y a un salon "belle brocante- antiquités" sous chapiteaux. Nous espérons y trouver soit un vaisselier, soit une bibliothèque ou des petits meubles pour compléter notre nouveau mobilier. Il n'y a hélas que très peu de meubles et la chaleur est vite insupportable. Nous prenons toutefois la carte d'un ébéniste qui pourrait peut-être retailler notre bibliothèque et patiner un vaisselier dans les mêmes teintes que celui que nous avons acheté à Honfleur. Après une petite pause rafraîchissante dans un café, au cours de laquelle je reçois un appel de l'association qui s'occupe du ménage chez Maman... Maman n'a une fois de plus pas entendu sonner... nous partons à la découverte de Pont-l'évêque et des ses jolies maisons à colombages. 


Pont-L'évêque

Pont-L'évêque

Pont-L'évêque

Pont-L'évêque. L'hôtel de ville

Pont-L'évêque

Pont-L'évêque. Bâtiment de l'ancien couvent des religieuses dominicaines

Pont-L'évêque.
Bâtiment de l'ancien couvent des religieuses dominicaines

Pont-L'évêque. La joyeuse prison


Pont-L'évêque

Pont-L'évêque


Pont-L'évêque

Pont-L'évêque


Mais la chaleur nous incite rapidement à faire demi-tour et à regagner la voiture et sa climatisation. Il fait 41° lorsque nous pénétrons dans la voiture qui était en plein soleil. Une petite halte à Lisieux pour faire les courses pour demain et les jours suivants, puis nous rentrons. Je reçois un message de la mairie qui nous informe que compte tenu de la sécheresse actuelle, les réserves d'eau de la communauté de communes ont beaucoup diminué et que l'eau n'est plus considérée comme potable. Il nous est demandé de ne pas la boire, de ne plus l'utiliser temporairement pour le lavage des dents, le nettoyage de la vaisselle et la cuisine. Des bouteilles d'eau sont distribuées gratuitement aux services techniques de la mairie. C'est bien la première fois que nous rencontrons nous-même cette situation, en France et c'est bien inquiétant ! 
Ce soir, pour la première fois, nous avons une soirée chaude et sans air ! J'espère qu'il fera un peu moins chaud demain pour accueillir Didier, Catherine et Matthieu. 
Pour en revenir à la pandémie qui sévit hélas toujours et dont les indicateurs se dégradent avec beaucoup de nouveaux cas et un taux de positivité des tests en hausse, la France a enregistré 12 nouveaux décès au cours des dernières 24 heures, ce qui porte à 30 324 le nombre de décès total. Le port du masque est désormais obligatoire dans tous les lieux publics clos et même dans les rues de nombreuses villes. Nous sommes véritablement entrés dans une période inédite et il est vraiment curieux de voir tout le monde dans la rue porter le masque sur le visage, autour du cou ou dans la main par l'élastique. Des masques jetables ou en tissu... Il y en a de toutes sortes, de toutes les couleurs et avec souvent de très jolis motifs ! Et du gel hydroalcoolique partout, à l'entrée des magasins, et à portée de main dans le sac, en permanence. Nous n'avons jamais eu les mains si propres ! 



Samedi 8 Août: Nous préparons la maison et le dîner pour Didier, Catherine et Matthieu qui arrivent  vers 17 heures après avoir déposé la maman de Catherine chez sa sœur et déjeuné tous ensemble.  Les averses se succèdent aujourd'hui et rafraîchissent enfin l'atmosphère. La terre avait grand besoin d'eau. Nous sommes ravis de faire visiter notre propriété que Catherine trouve très bien. Didier quant à lui, comme à son habitude, ne s'enthousiasme pas. Ce n'est pas ce style de maison qu'il aimerait et il ne s'en cache pas ! Catherine est vite perdue et elle peine à retrouver son chemin dans la maison ! Elle a toujours d'importants maux de tête ! 
Une petite pensée  pour Rémy car cela aurait été aujourd'hui notre anniversaire de mariage... 39 ans ! 



Dimanche 9 août:  Après un copieux petit déjeuner sous la tonnelle car le soleil a refait son apparition, nous partons à la brocante de Vimoutiers qui est assez importante. Nous dénichons un luminaire des années 1970. Toutefois la chaleur est accablante et Catherine éprouve rapidement le besoin de rentrer. Didier la raccompagne pendant que nous terminons notre petit tour. 
Après un déjeuner tardif sur notre table de pique-nique, Didier, Catherine et Matthieu reprennent la route de la région parisienne.


Déjeuner sur la table de pique-nique  


Déjeuner sur la table de pique-nique  


Il nous reste à refaire un coup de ménage et à relaver serviettes et linge de lit pour l'arrivée de Py, Nolwenn et les filles, demain soir. 


1 commentaire:

Une année bien perturbée. du 23 au 31 décembre 2020

Les douloureux événements de ces dernières semaines m'ont empêché de venir compléter mon blog,  je vais toutefois tenter de faire un rés...